Malgré ses blessures, Marie-Michèle Gagnon vise les Jeux olympiques de 2022
Par Alex Drouin, Journaliste
Bien qu’elle ratera les Jeux olympiques de 2018 à Pyeongchang à la suite de blessures qu’elle a subies il y a quelques semaines, Marie-Michèle Gagnon veut prendre part aux prochains jeux, ceux de 2022 à Pékin, en Chine.
La skieuse originaire de Lac-Etchemin a été opérée pour une luxation de l’épaule gauche et d’une déchirure du LCA au genou droit à la suite d’une chute à l’entraînement Coupe du monde Audi FIS de Lake Louise le 29 novembre. Elle avait été évacuée du parcours sur un traîneau de sauvetage.
« J’avais déjà comme objectif de participer aux Jeux olympiques de 2022 », a assuré Marie-Michèle lors d’une conférence téléphonique cet après-midi (13 décembre).
Cette saison, Marie-Michèle avait déjà mentionné vouloir se concentrer sur les épreuves de vitesse. « Je n’ai jamais eu de remise en question [quant à mon avenir olympique] et prendre part aux épreuves de vitesse représente un nouveau défi en plus de m’apporter une belle énergie. »
La sympathique athlète de 28 ans croit qu’elle pourrait être de retour sur ses skis en août. Pour l’instant, elle continue sa physiothérapie, mais a mentionné qu’elle n’était pas en mesure de plier son genou.
« Je suis toutefois capable de m’habiller seule », a-t-elle lancé avec humour.
Elle croit pouvoir reprendre son entraînement en salle d’ici trois mois.
« Je n’ai jamais eu ce genre de blessure alors c’est difficile pour moi d’établir un échéancier », a-t-elle dit à propos de sa blessure au genou. Le lendemain de ses opérations, elle commençait déjà ses séances de physiothérapie quotidiennes.
À son retour à la compétition, elle ne croit pas prendre part à des compétitions de slalom.
« C’est mon erreur »
Lorsqu’un journaliste lui a demandé si son manque d’expérience en descente était à l’origine de sa chute, elle a répondu par la négation. Or, elle reconnaît que c’était son erreur alors qu’elle a été un peu impatiente pour effectuer le dernier saut. Le lendemain, Lindsey Vonn faisait une chute similaire, mais portait une protection aux genoux.
L’athlète de Lac-Etchemin a été en mesure de replacer elle-même son épaule à la suite de sa chute. Quant à son genou, elle a rapidement réalisé que ça n’allait pas.
« Après avoir replacé mon épaule, j’ai pu vérifier mon genou et la sensation était bizarre. Au fond de moi, je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec mon genou. Lorsque j’ai reçu le verdict des médecins, je m’y attendais », a-t-elle raconté.
Aux Jeux olympiques de 2014, elle avait subi une luxation de l’épaule gauche et a été opérée en 2015.
Présentement à Calgary, elle sera de retour au Québec vendredi (15 décembre) et continuera sa physiothérapie. Lors de l’entrevue, elle a mentionné que sa mère était avec elle en Alberta afin de l’aider dans son quotidien.
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