Hockey international s'intéresse aux joueurs de hockey beaucerons pour un championnat du monde
L'organisation Hockey international, qui existe depuis maintenant 34 ans, s'intéresse aux marchés de la Beauce pour trouver des joueurs de hockey de plus de 40 ans qui représenteraient le pays à Sotchi en Russie pour un championnat du monde qui se déroulerait en mai 2016.
Le président d'Hockey international, Alain Caron, était d'ailleurs de passage à Saint-Georges aujourd'hui pour expliquer son projet. « Je suis ici pour faire de la publicité pour nos tournois auquel nous participons à travers le monde, il n’y en a malheureusement pas au Canada, mais c'est très populaire aux États-Unis et en Europe. Un homme de Saint-Georges que vous connaissez bien ici, Marcel Drouin, a notamment participé à de nombreux tournois avec nous. Chaque année, nous identifions deux régions et nous fournissons deux clubs dans un championnat du monde qui se déroule à Sotchi en Russie. Nos deux régions sont la Beauce et le Saguenay—Lac-Saint-Jean », déclare-t-il en mentionnant que la réputation des sportifs beaucerons n'est plus à faire.
L'homme voudrait organiser un tournoi en Beauce qui aurait lieu avant le 31 janvier 2016 et la formation gagnante aurait son laissez-passer pour le championnat mondial. Toutefois, les équipes doivent compter un maximum de 20 membres, incluant les entraîneurs et soigneurs. Aucun athlète ne doit avoir déjà joué au niveau professionnel, si jamais c'était le cas, il serait inadmissible à la compétition.
Un joueur qui est sélectionné pour représenter le pays en Russie doit débourser 2420 $ pour pouvoir être de la formation, l'autre 2200 $ est assumé par les Russes. Le montant prévoit toutes les dépenses, que ce soit les hôtels de luxe où ont logé les athlètes olympiques en 2014, les repas, les billets d'avion, etc.. « C'est une chance unique de vivre un trip. Les Québécois qui ont remporté le championnat en Sibérie l'an dernier ont vécu des émotions très fortes et ils auront des souvenirs qu'ils garderont avec eux toute leur vie », conclut M. Caron.