Retour au bercail pour Chloé Desjardins
Chloé Desjardins n’avait que 16 ans lorsqu’elle a pris la décision de quitter la Beauce pour les États-Unis afin de poursuivre sa passion, le hockey. Six ans plus tard, la gardienne de 22 ans revient là où tout a commencé, c’est-à-dire en Beauce.
Pendant les trois premières années de son périple aux États-Unis, elle a défendu les couleurs de Brewster Academy et la Beauceronne a réussi à inscrire son nom parmi les meilleures gardiennes qui ont porté le même uniforme. Lors de son passage, elle a blanchi ses adversaires à 14 reprises, ce qui la place au troisième rang de l’histoire de l’équipe à ce chapitre.
Par la suite, l’athlète native de Saint-Prosper a entrepris un BAC en Justice criminelle à l’Université de Northeastern située à Boston et elle a complété celui-ci récemment. Sur le plan hockey, Desjardins aura disputé 104 rencontres réparties sur quatre saisons et a cumulé une fiche de 55-38-8. Tout en maintenant une moyenne de buts alloués de 2,48, elle a maintenu un pourcentage d’efficacité de .919.
Cependant, il ne faut pas souligner que ses exploits sur la glace. Le plus gros défi qui guettait Desjardins lors de son départ vers nos voisins du Sud était d’obtenir un diplôme dans une Université très réputée dans l’état du Massachusetts. Globalement, elle ne regrette aucunement la décision d’avoir quitté le pays alors qu’elle n’était qu’une adolescente.
« Ce séjour a été rempli de hauts et de bas, mais en général, ça a été une expérience extraordinaire. Lorsque je regarde tout ce que j’ai accompli, que ça soit au hockey ou le fait d’avoir gradué dans une Université anglophone, je suis pas mal fière de ce que j’ai réalisé », affirme la principale intéressée.
Toutefois, il n’y a pas que des bons côtés lorsqu’une personne quitte prématurément le nid familial. Entre la date de son départ et celle de son retour, les choses ont changé et Desjardins l’a vite réalisé.
« Je suis marraine d’un petit gars et d’une petite fille. Ils ont maintenant 6 ans, mais quand j’ai quitté, ils étaient encore des petits bébés donc ça fait spécial. Le désavantage de partir à un jeune âge comme ça, c’est que tu as l’impression de manquer beaucoup de choses entre-temps, surtout lorsque tu vois que les gens ont vieilli », constate Desjardins.
Le retour au bercail sera bien apprécié par la jeune Beauceronne, mais elle n’oubliera certainement pas les gens qu’elle a côtoyés à Northeastern. Des liens se sont créés lors des quatre dernières années et il n’est pas question pour elle de les briser. Malgré les six heures de route qui séparent la Beauce de Boston, elle affirme qu’elle se paiera quelques balades en voiture afin de revoir les personnes avec lesquelles elle a passé au travers de cette longue aventure.
Maintenant qu’elle est de retour en Beauce, quels seront ses projets à court terme? La recherche d’un emploi est au sommet de sa liste, mais elle a également quelques projets en lien avec le hockey. Tel que mentionné dans un récent article sur EnBeauce.com, Desjardins est en contact avec les Stars de Montréal dans la CWHL, mais pour l’instant, il n’y a pas de développement concret dans ce dossier.
Par contre, elle confirme que sa clinique consacrée aux gardiens de but sera de retour vers la fin août à Saint-Georges.