Jean-François Laplante se plaît bien à Sherbrooke
Échangé en début de saison avec le Saint-François de Sherbrooke pour se rapprocher de son domicile, Jean-François Laplante s’acclimate bien à sa nouvelle équipe. « J’aime vraiment ma nouvelle équipe. Je suis plus près de chez nous et c’est aussi une meilleure qualité de vie pour moi », commente le meilleur buteur de sa formation. La formation du Saint-François de Sherbrooke sera les visiteurs ce soir dès 20 h au Centre sportif Lacroix-Dutil.
Demeurant à Montréal, Laplante confie qu’il n’a pas eu la saison désirée l’an dernier. Contraint à manquer les entraînements du mercredi avec Saint-Georges en raison de son travail, il a vu sa condition physique se détériorer à vue d’œil. « J’ai perdu douze livres », note Laplante. Après un départ canon, il avait terminé la saison avec 58 points, dont 24 buts.
« Je n’ai pas compté mes statistiques l’an dernier, mais je suis sûr que je faisais trois fois plus de points le samedi que les vendredis. La partie de vendredi était ma pratique dans le fond », raconte ce dernier.
En étant avec le Saint-François, il se dit très heureux d’être près de ses proches et d’avoir une vie sociale à l’extérieure du hockey et de son travail, chose qui était pratiquement impossible l’an dernier avec Saint-Georges. « J’aimais jouer au hockey ici…, mais c’était l’équivalent, de travailler 75 heures semaines. C’était trop pour moi, cela brimait ma qualité de vie », estime l’ailier gauche de 28 ans.
Il témoigne grandement sa satisfaction aussi sur son jeu intense sur la patinoire. Jean-Francois Laplante revendique une fiche de 11 buts en plus de 10 aides. Il partage le sommet des pointeurs de sa formation avec l’excellent défenseur, Jonathan D. Gauthier. Toutefois, cela est un peu en deçà de sa production moyenne des dernières saisons de 1,38 point par rencontre.
Revenir à Saint-Georges est toujours particulier pour le fougueux attaquant membre de la première conquête de la Coupe Futura avec le CRS Express et ainsi affronter ses coéquipiers, dont ses amis. Sa fougue et son intensité lui ont valu bien souvent des éloges lors des deux dernières, mais comme adversaire il attise les foudres de la foule. Toutefois, il ne changera pas son style pour autant. Lors de la dernière partie, il a asséné une bonne mise en échec à Philippe Audet qui avait la rondelle dans les patins. « Je suis un gars intense et je ne peux pas m’empêcher de les frapper », confie ce dernier.
Certes, Laplante dit bien s’acclimater à sa nouvelle formation qui intègre cette saison davantage de nouveaux joueurs qu’à l’habitude. Sommes toutes, la chimie s’installe peu à peu avec Sherbrooke qui détient une fiche de 500 cette saison. Le Saint-François est une équipe qui colle beaucoup mieux à son style de joueur physique et intense que Saint-Georges. « C’est complètement à l’opposé de Saint-Georges. Je considère que c’est l’équipe la plus talentueuse du circuit », pense ce dernier.
Il ajoute que Saint-Georges n’a pas été physique lors du match du 6 novembre à l’exception de Jean-François Boucher qui frappait tout ce qui bougeait. Saint-Georges l’avait emporté en fusillade 7 à 6. « C’est une équipe qui ne frappe pas tant que cela, mais elle bouge bien la rondelle. C’est le contraire pour Sherbrooke qui bouge peut-être un peu moins bien la rondelle et lance plus dans le fond et qui frappe plus. Bref, c’est une équipe qui me ressemble beaucoup en tant que joueur. C’est complètement différent. On a une bonne équipe, puis le temps que la chimie pogne cela devrait bien aller », partage l’athlète
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