Les Condors veulent une ligne défensive qui a du poids
Le nouvel entraîneur-chef des Condors, Christian Audet, fait du recrutement de joueurs de lignes l’une de ses priorités. Le Cégep Beauce-Appalaches accueillera le 28 février, une dizaine de joueurs de ligne offensive et de ligne défensive provenant d’équipes de niveaux secondaire et midget. Cette opération de séduction vise à combler cette lacune.
Ces jeunes de la Beauce et des régions de Québec, du Lac St-Jean, de Rivière-du-Loup et de St-Jean-sur-Richelieu seront accompagnés par leurs parents. Ils profiteront de visites guidées du Cégep et des nouvelles installations des Condors. Ils assisteront à un entraînement des joueurs de lignes de l’équipe avant de participer à une rencontre avec les médias. Ils seront ensuite invités à souper en compagnie de l’entraîneur-chef, Christian Audet, et de trois vétérans joueurs de ligne. « Nous avons lancé une invitation à 25 joueurs. Une dizaine d’entre eux seront avec nous samedi. Ceux qui ne pouvaient être avec nous en raison de conflits d’horaire ont eu ou auront droit à des visites individuelles. Nous déroulons le tapis rouge dans l’espoir de séduire au moins 10 des 25 individus que nous avons identifiés comme des Condors potentiels », a lancé M. Audet. La majorité de ces joueurs font osciller la balance à 300 livres.
Après s’être attardé à convaincre un maximum de joueurs de l’édition 2008 de poursuivre l’aventure avec les Condors, Christian Audet souhaitait aussi s’attaquer à son problème de profondeur sur la ligne offensive et défensive. «Le rôle des joueurs de lignes est ingrat, mais combien essentiel. En donnant une ou deux secondes de plus au quart-arrière ou une petite trouée à un porteur de ballon, la ligne offensive ouvre la porte à de longues passes ou à des courses spectaculaires. À l’inverse, une poussée plus rapide de la ligne défensive transformera un long gain potentiel de l’adversaire en une perte de terrain », explique-t-il.
Puisque le football est un sport d’équipe, bien ce ne sont pas quelques joueurs qui font toute la différence selon Audet. « On ne peut se contenter d’avoir cinq joueurs de ligne à l’offensive et trois ou quatre à la défensive. Ils ont beau être les meilleurs du circuit, cela ne suffit pas. Les contacts sont tellement nombreux. Les partants ont besoin de repos et doivent compter sur des réservistes de qualité. La profondeur fait la différence aux troisième et quatrième quarts. Les équipes constantes durant 60 minutes comptent la plupart du temps sur de bonnes lignes », poursuit le nouvel entraîneur-chef.