L'analphabétisme : un fléau toujours présent
Selon le rapport national de « l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes » édité en 2003 par Statistique Canada, 49 % de la population québécoise éprouvait des difficultés en lecture. À Saint-Georges, 55 % de la population active était alors considérée comme analphabète de type fonctionnel.
Afin de contrer ce phénomène, Alphare aide les personnes ayant des difficultés en lecture et en écriture depuis plusieurs années. Constitué en 1995, l’organisme à but non lucratif fait partie d'un réseau regroupant une centaine d'organismes de formation pour les personnes analphabètes.
Par définition, l’analphabétisme est le fait de ne pas savoir lire et écrire. L’analphabétisme renvoie également au terme littératie qui signifie « [...] Apprendre à lire et à écrire (des textes et des chiffres), lire et écrire afin d’apprendre ainsi que développer ces compétences et les utiliser efficacement pour combler des besoins de base. » (Source)
Il existe cinq niveaux de littératie. Le premier englobe les personnes ayant de très faibles compétences en écriture et en lecture. Celles-ci peuvent uniquement décoder quelques mots simples. Les individus de deuxième niveau arrivent à comprendre plusieurs mots, mais éprouvent des difficultés à établir un sens entre ceux-ci. « Le niveau trois est le niveau souhaitable pour bien fonctionner en société. À ce stade, les gens sont fonctionnels, mais auront de la difficulté à lire un texte compliqué ou très technique. Ce type de texte est mieux compris par les personnes de niveau quatre et cinq qui ont généralement des études collégiales ou universitaires », explique Véronique Poulin, directrice générale d’Alphare.
L’organisme tiendra une activité de financement le vendredi 15 mars avec « La Classe de 5e Alphare » . Pour plus d’informations sur cette activité, consultez notre reportage en cliquant ici.
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