La Zec Jaro réagit à la mort d'un homme sur son territoire
L'accident de VTT qui a causé la mort d'un homme samedi dernier a fait réagir les responsables de la zone d’exploitation contrôlée (Zec) Jaro, où l'incident est survenu. Selon les informations recueillies par le Journal de Québec, les responsables aimeraient pouvoir agir davantage en matière de sécurité. Selon eux, il faudrait que la Sûreté du Québec soit plus présente sur leur territoire.
L’accident s’est produit sur un chemin forestier non balisé près du lac des Cygnes.
Le directeur général de la Zec, Gilles Paquet, s'est dit préoccupé, car un incident comparable s’est produit il y a moins d'un an. « Ça me coupe les deux jambes », a-t-il confié au Journal de Québec. En 2017, un homme dans la trentaine avait lui aussi trouvé la mort en VTT, sensiblement au même endroit. L'homme avait pris la route lors d'une nuit pluvieuse en juin 2017, ce qui avait été jugé imprudent.
Le directeur général de la Zec a toutefois souligné que les responsables des zones d'exploitation contrôlée n'avaient pas le pouvoir d'interdire les conduites à risque. Et ce, bien, que le dernier accident ne semble pas être survenu suite à une imprudence. « On est (sic) des territoires publics et on ne peut pas intervenir de manière aussi efficace qu’on l’espérerait, parce qu’on n’a pas la loi de notre bord », a affirmé M. Paquet.
En entrevue, M. Paquet a précisé que ses employés étaient souvent témoins de petites infractions comme la conduite d’un véhicule tout terrain sous l’âge légal des 16 ans, l'excès de vitesse ou le non-port du casque. Le personnel des zones en question détient seulement le pouvoir d'émettre des avertissements. Mais la Zec prévoit quand même déployer des efforts supplémentaires pour prévenir les accidents.
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