Lumière sur le service de sage-femmes au Québec
Le Carrefour Saint-Georges accueillait, samedi le 5 mai dernier, un kiosque sur la sage-femme au Québec. L’information et la sensibilisation quant à l’existence et la qualité du service de la sage-femme étaient à l’avant-plan de cette activité tenue en plein cœur du carrefour.
Plusieurs penseraient que le service sage-femme n’est pas professionnel, qu’il se transmet de génération en génération et qu’il n’est pas sécuritaire quant à la naissance d’un bébé. Ces croyances sont toutes fausses, les sage-femmes font partie d’un Ordre, sont formées au niveau universitaire et sont de véritables professionnelles de la santé. Leur mission est d’assurer la totalité des soins et services durant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale jusqu’à 6 semaines après la naissance.
De plus, l’usage du service de sage-femme n’implique pas nécessairement l’accouchement à domicile. Il s’agit d’une des trois possibilités, les autres étant la maison de naissance (non disponible en Beauce) et bien sûr l’hôpital. Dans chacun des cas, l’équipement et l’encadrement est le même.
« Le métier de sage-femme c’est plus qu’un métier. Au-delà d’une carrière, c’est une vocation », souligne Caroline Guénette, usagère du service de sage-femme. En effet, la sage-femme doit être aux aguets à toutes heures du jour et de la nuit. À preuve, Lucie Guénette, sage-femme présente au kiosque, ne pouvait laisser son téléavertisseur à distance. «Les gens ne connaissant pas beaucoup notre service », souligne Lucie Guénette. « On prône l’autonomie de la mère. On lui montre quoi faire pour qu’elle l’applique elle-même » ajoute-t-elle.
Les services de la sage-femme au Québec sont entièrement couverts par la Régie d’assurance maladie du Québec, ce qui veut dire un suivi personnalisé, professionnel et gratuit par-dessus tout. Jusqu’à maintenant, les services de sage-femmes étaient peu disponibles à Saint-Georges, mais le Centre de santé et des services sociaux de Beauce a ouvert la porte à ce service et la population georgienne pourra très vite en profiter pleinement. « D’ici un an, le service devrait être prêt et disponible au CSSSB », annonçait Caroline Guénette