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Une conférence de prestige sur le bonheur

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2 novembre 2011
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Par Philippe Morin, Journaliste

Le psychothérapeute de renommée mondiale Thierry Janssen était de passage au Cegep Beauce-Appalaches ce mardi 1er novembre pour donner sa conférence issue de son dernier livre intitulé «Le défi positif». Cette activité s’inscrit dans le cadre des conférences de prestige du cégep. À mi-chemin entre la science et la spiritualité, le message de l’auteur est de valoriser le potentiel positif de l’humain sous toutes ses formes, en gardant pour objectif ultime le bonheur.

Le conférencier d’origine belge en est à sa deuxième visite au Québec. Diplômé en médecine, son parcours n’a rien de conventionnel. En effet, à 35 ans, il a été promu directeur du département de chirurgie d’un grand hôpital universitaire à Bruxelles. Une voix intérieure lui a dit de ne pas accepter le poste sinon il y mourrait. Faisant confiance à la vie, il a quitté son travail pour emprunter le chemin que cette voix lui dictait. 15 années plus tard il est conférencier de renommée internationale et a écrit son 6e livre, soit « Le défi positif ».

Il a commencé la conférence par de grandes respirations, expliquant qu’il est important de prendre le temps de se détendre et a indiqué que 75 % à 90 % des maladies sont en lien avec le stress. « Le stress est bon en soi, car il pousse à agir, souligne M. Janssen. Seulement, il ne faut pas le laisser occuper une trop grande place dans nos vies sinon il vient nous fragiliser et peut nous rendre malades.» Humaniste dans son message, il pose la question qui nous concerne tous : voulez-vous être heureux dans la vie ? Ce à quoi il est difficile de répondre par la négative.

Janssen a montré que plusieurs psychologues depuis une quinzaine d’années se penchent sur la question du bonheur. Qu’est-ce qui rend l’humain heureux ? Le bonheur passe par un besoin fondamental qu’est celui du plaisir, tout d’abord. Dans une société où tout va si vite, on oublie parfois de savourer le plaisir, de simplifier les choses.

Pour imager sa pensée, Janssen a divisé les gens en deux catégories : les « maximiseurs» et les «satisfaiseurs ». Un maximiseur peut passer des heures à magasiner une paire de jeans, cherchant constamment le meilleur prix, le meilleur tissu, ceux qui font les plus belles fesses, etc.. Pour finalement rentrer à la maison et regretter son choix, croyant qu’il a surement manqué la meilleure aubaine quelque part. La satisfaiseur, lui, ne s’attardera pas longtemps au magasin, trouvera une paire qui lui plait et passera à la caisse.

Dans cet exemple, Janssen souligne toute l’attention que peuvent porter les maximiseurs à l’endroit d’une quête de la perfection. Une quête qui ne mène qu’à la déception. Sans promouvoir la paresse, il indique qu’il existe un juste milieu et que c’est dans ce juste milieu que réside tout le potentiel positif de l’humain. Il suffit de ralentir, simplifier, vivre au jour le jour. Carpe Diem.

Un autre besoin par lequel passe le bonheur est la quête de sens. Ce besoin de sens est aussi important sinon plus que celui du plaisir. Gardant son côté scientifique, Janssen illustre sa pensée par des faits. Lors de recherches, des gens avaient à indiquer, à tout moment de la journée, leur degré de satisfaction dans le moment présent. Les résultats ont démontré que les gens sont plus heureux lorsqu’ils travaillent que lorsqu’ils pratiquent des loisirs. Cependant, ces même gens, lorsqu’on leur demande ce qu’ils préfèrent dans une semaine, répondent que c’est le temps accordé aux loisirs. Cette expérience illustre la difficulté que l’on peut avoir à se satisfaire dans le moment présent.

Cet enthousiasme ressenti chez les gens qui travaillent s’appelle « l’expérience optimale du flux ». Pour résumer la chose de façon simple, cela consiste à concentrer toute son attention sur un seul et unique projet et d’y mettre le meilleur de nous même. Lorsque le projet avance, un puissant sentiment de satisfaction habite le créateur. Comme un artiste peignant une toile. Dans l’instant présent, la vie à un sens, d’où le sentiment de bonheur.

Le conférencier a terminé son discours sur ces phrases : « On entend souvent que la vie vaut la peine d’être vécue. Je préfère dire que la vie mérite la joie d’être expérimentée. Plutôt que de se demander si la vie a un sens, il importe de se demander quel sens nous pouvons lui donner.» Sur ce, il a salué la foule et a souhaité à tous : Bonne vie!

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