Le maire Jean-Roch Veiileux lance un appel au calme
Fermeture du 1er rang à Saint-Alfred: la barricade encore vandalisée
La barricade érigée pour la fermeture du rang 1, à l'entrée Ouest du village de Saint-Alfred, a de nouveau été vandalisée la nuit dernière.
Plusieurs blocs de béton ont été poussés dans le ravin alors que toutes les affiches de signalisation, interdisant le passage et orientant les détours à emprunter, sont disparues, incluant les tiges de support.
Rappelons que le secteur est barré depuis le début de l'année en raison de l'affaissement d'un ponceau qui rend le passage des véhicules de tout genre non sécuritaire. C'est la Municipalité qui a pris la décision de fermer le rang, suite aux recommandations de deux services d'ingénieurs, qui ont indiqué que toute circulation devrait être interdite, tant et aussi longtemps que le ponceau ne serait pas remplacé.
« Ça n'a pas de bon sens! Je lance un appel au calme aux responsables de cesser ce saccage », a déclaré le maire Jean-Roch Veilleux, qui a avisé EnBeauce.com de la situation.
Ce matin, le maire a déposé une quatrième plainte pour méfait auprès de la Sûreté du Québec, après celles du 29 juillet, du 6 août et du 28 août, alors que du vandalisme semblable avait été fait sur la barricade.
Lors du passage d'EnBeauce.com en tout début d'après-midi, un employé des travaux publics de la municipalité s'affairait à refermer la route et à remettre la signalisation.
La semaine prochaine, le conseil municipal tiendra une séance d'urgence pour examiner les mesures à prendre pour que cessent les méfaits, comme l'installation de caméras de surveillance ou encore, l'emploi d'une agence de sécurité. « Ça va occasionner encore des dépenses à Saint-Alfred dont on pourrait se passer », de soupirer M. Veilleux.
En août, son administration a expédié deux demandes officielles de subvention au Programme d’aide à la voirie locale (PAVL) du ministère des Transport du Québec, pour un soutien financier aux travaux de remplacement du ponceau qui coûteront environ 850 000 $.
À lire également
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.