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En dynamophilie

À 70 ans, Bernard Vachon continue de « soulever » des records

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25 avril 2025
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Germain Chartier
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Par Germain Chartier, Journaliste

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À 70 ans, Bernard Vachon n’a rien perdu de sa détermination. Cet athlète originaire de Sainte-Rose et établi à Saint-Georges depuis plus de 50 ans s’illustre dans le monde de la dynamophilie avec une régularité et une passion qui forcent le respect.

Retraité de chez Manac depuis 2020, il consacre aujourd’hui son temps à l’entraînement et aux compétitions, où il accumule records et distinctions dans sa catégorie d’âge.

C’est en 1977 que Bernard commence à s’entraîner, d’abord pour rester en forme. Rapidement, Arsène Lagrange, figure locale bien connue dans le monde de l’entraînement, l’oriente vers la dynamophilie. Si l’expérience reste brève à ses débuts, Bernard revient plus sérieusement à la compétition plusieurs décennies plus tard, en 2017, après un long passage par le culturisme dans les années 80.

« J’ai gagné plusieurs compétitions à l’époque, dont le championnat Québec Métro, et j’ai terminé troisième au provincial en 1991 », raconte-t-il. Ce n’est pourtant que récemment qu’il découvre tout son potentiel dans la force athlétique.

Des records et des podiums à l’échelle mondiale

Depuis son retour en dynamophilie, Bernard multiplie les podiums et les records. Il a notamment remporté les Championnats canadiens dans la catégorie Maîtres 4 (70 ans et plus) et détient actuellement des records nationaux dans plusieurs disciplines.

Sa participation aux Championnats du monde, à Calgary en 2018 et à Terre-Neuve en 2022, l’a propulsé parmi les meilleurs au monde. « En 2018, j’ai été troisième meilleur leveur au monde chez les Maîtres 3. En 2022, j’étais deuxième. »

Il évoque aussi avec fierté sa victoire à Calgary, arrachée grâce à une dernière levée décisive au deadlift, et son objectif pour les prochains mois : battre le record mondial au soulevé de terre, établi à 227 kg dans sa catégorie.

Un entraînement exigeant, mais vital

Malgré l’âge et les douleurs – des genoux abîmés, une épaule fragile, et quelques limitations physiques –, Bernard continue de s’entraîner plusieurs fois par semaine au Cardio Gym de Saint-Georges. « Si j’arrêtais demain matin, je finirais probablement avec une canne. L’entraînement m’a permis de rester debout. »

Il est aussi très bien entouré : un coach expérimenté, une petite équipe d’athlètes motivés, et un esprit d’entraide fort. « Même si c’est un sport individuel, on s’encourage beaucoup. Quand ça va moins bien pour moi, d’autres prennent le relais. »

Transmettre la passion

En plus de performer, Bernard inspire. Il parle avec enthousiasme des athlètes de sa relève, comme Shelby, une mère de famille qui monte en puissance dans sa catégorie, ou Dynalie, jeune compétitrice prometteuse. « Je blague parfois en disant que Shelby, c’est ma relève. Elle est très forte, très déterminée. »

Et s’il doit un jour délaisser la compétition, il restera fidèle à la salle d’entraînement. « Je vais m’entraîner aussi longtemps que je vais pouvoir. La dynamophilie me passionne, mais l’important, c’est de bouger, de se garder en forme. »

Vous pouvez écouter l'intégralité de notre rencontre avec Bernard Vachon ci-dessus.

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