Près de 130 km
Nicolas Poulin relie Saint-René au Château Frontenac à la course
De sa maison à Saint-René jusqu'au Château Frontenac de Québec, Nicolas Poulin a couru 127,8 km en 19 heures et 52 minutes, entre jeudi soir et vendredi après-midi.
Ce Beauceron est un coureur d’ultra-distance expérimenté, adepte du format « backyard ». Il a déjà parcouru jusqu'à 348 km de course et a fait partie de l’équipe canadienne pour les Championnats du monde de backyard l’an dernier.
Il s’est lancé ce défi Beauce-Québec à la suite d’une course précédente dont le résultat ne l’avait pas satisfait. « Je me suis dis qu’il fallait que je fasse un autre défi de longue distance pour me rassasier », a-t-il confié avec humour à EnBeauce.com. « Là, j’ai été très satisfait de ma performance! »
Mission accomplie!
Nicolas est parti de Saint-René vers 20 h jeudi soir. Il est descendu à Saint-Georges où il a emprunté la piste cyclable jusqu’à Québec. « Pendant la nuit, je m’arrêtais dans les villages pour remplir ma bouteille d’eau. Je suis arrivé à Sainte-Marie vers 4 h du matin, où j’ai fait mon premier gros arrêt dans un dépanneur pour aller m'acheter à manger. »
Une fois le jour levé, ça a été plus facile pour le sportif. Il s’est arrêté à plusieurs autres endroits, dont à Saint-Isidore où il a pris sa plus longue pose. « Quand je suis resté assis pendant 45 minutes, ça a été dur de repartir! Il a fallu que je marche 5 à 10 minutes. » Puis, sa conjointe lui a apporté un dîner à Charny, un moment qui lui a fait beaucoup de bien moralement.
En après-midi, la chaleur a ralenti son rythme, mais il a profité du paysage en bordure du fleuve et a même aperçu une famille d’orignaux traversant le Saint-Laurent en même temps que lui.
Il a terminé sa course en montant les escaliers du quartier Champlain et a atteint son objectif de compléter cette aventure en moins de 20 heurs. Avec une vitesse moyenne de 9,2 km/h, il est arrivé à destination vers 15 h 30 vendredi.
« C’est une expérience que j’avais déjà faite dans le passé parce qu’avec des amis on avait fait Saint-Georges à Lévis, donc je connaissais déjà un peu les endroits où m’arrêter pour me ravitailler », a précisé Nicolas.
S’il reste discret sur ses projets futurs, le coureur admet avoir déjà en tête d’autres aventures de longue distance.