Rencontre
« J’ai toujours aimé m’impliquer dans la communauté », dit Élise Dion
Sherbrookoise d’origine, Élise Dion vit en Beauce depuis 1988 où elle investit depuis son temps et son énergie au bénéfice de la communauté.
« J’ai toujours aimé m’impliquer dans la communauté. J’ai du bonheur à donner! », a expliqué Élise, mère de trois enfants et nouvellement grand-maman d’un petit garçon.
Lorsqu’elle est arrivée en Beauce, région natale de son conjoint, elle s’est tout de suite investie auprès des écoles fréquentées par ses enfants. D’abord à l’école primaire de Saint-Martin, puis à l’école secondaire de Saint-Georges. « Le volet éducation m’intéresse. L’école a donc été un endroit où je me suis bien impliquée. (...) J’aimais voir comment ça se passait dans les écoles, être au courant de ce que faisait l’éducation. »
En plus de son travail en ressources humaines, elle a aussi donné du temps à Moisson Beauce et a participé à la formation de la Fondation Loge-toit Beauce, qui vient soutenir le logement pour les personnes avec des déficiences intellectuelles ou physiques.
Aujourd’hui, elle est aussi impliquée dans le conseil d’administration des Passerelles, le Centre de pédiatrie sociale à Saint-Martin qui vient en aide aux familles qui ont du mal à s’organiser. Ce sont des gens qui peuvent avoir des problèmes de santé mentale, d’ordre financier ou de consommation, par exemple. «Le CPS vient en aide à ces enfants-là, mais dans un contexte familial et pas juste dans le contexte de l’enfant », a précisé la Georgienne passionnée par les causes qu’elle soutient.
Pour Élise Dion, il est très important de s’investir dans la communauté. Pour elle, c’est ancré dans ses valeurs profondes. Elle invite donc tout un chacun à donner du temps, notamment pour briser l’isolement, par exemple, même si c’est juste quelques heures par mois. « Ça fait une communauté plus soutenue et je pense qu’on trouve ainsi un peu plus de bonheur dans la communauté. »
L’entraide pour mot d’ordre
Retraitée depuis 2022, elle a notamment passé les deux dernières années à aider les Ukrainiens. « Lorsque j’ai vu, comme tout le monde à la télévision, la guerre qui commençait en Ukraine (...) ça m’a touché. Les images à la télé me faisaient réagir. Puis quand j’ai su que le Canada ouvrait ses portes aux Ukrainiens pour les accueillir, je me suis dit “pourquoi pas!”. »
Elle savait qu’elle avait du temps à donner et sentait que la communauté serait prête à soutenir cette démarche. Elle a donc œuvré à accueillir les Ukrainiens en s’occupant dans un premier temps de leur trouver un loyer et un travail.
Grâce à la communauté, le mot s’est donné dans ce pays nouvellement en guerre. « D’une personne à l’autre, on racontait qu’à Saint-Georges il y avait de l’aide, du travail et que c’était possible de poursuivre une certaine forme de vie ailleurs. Alors les amis des amis, des cousins, des sœurs, des frères, sont arrivés petit à petit et on les a accueillis du mieux qu’on pouvait. »
Cette tâche lui a permis de redécouvrir la région et les organismes et elle a réalisé que « les gens les ont bien accueillis! ». D’ailleurs, elle a même assisté à un mariage d’un couple ukrainien qui s’est uni à Saint-Joseph-de-Beauce.
La barrière de la langue ne l’a pas arrêté dans la mission qu’elle s’était donnée. Bien qu’elle ne parle pas ukrainien et qu’eux ne parlent pas français, ils ont réussi à se comprendre grâce à la technologie. « On a un groupe Messenger dans lequel quand j’écris en français, ils reçoivent le message traduit en Ukrainiens et vice-versa, donc c’est très facile de communiquer », a-t-elle raconté avec enthousiasme.
Aujourd’hui, elle poursuit ses actions tout en donnant du temps à sa famille nouvellement agrandie.
Rencontrez Élise Dion dans l'entrevue vidéo ci-dessus.
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