Entrevue vidéo avec François Provost
Maladies incurables: des «champignons magiques» pour réduire la détresse existentielle
À compter de cet automne, le Georgien François Provost sera greffé à un projet du Centre de recherche du CHU de Québec, portant sur l'acceptabilité sociale de l'utilisation de la psilocybine dans un contexte de soins palliatifs et de fin de vie.
La psilocybine, c'est le nom de la molécule générant les effets psychologiques, que l’on connait de la prise des fameux champignons magiques.
« À la fin de l'été, je vais débuter une maitrise en sciences pharmaceutiques, à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval. C’est dans ce contexte académique que je vais poursuivre mes activités de recherche », a-t-il confié lors d'un entretien vidéo avec EnBeauce.com.
Il est impliqué dans ce projet depuis l’été 2022, en tant qu’auxiliaire de recherche, mais cette fois, il plongera à temps plein dans l'aventure, notamment grâce à deux bourses de recherche qui lui ont été versées.
Le Beauceron, qui vient tout juste d'obtenir un baccalauréat en psychologie de l’Université Laval, aura comme rôle dans l'étude d’évaluer l’acceptabilité sociale et l’accès à la thérapie assistée à la psilocybine (TAP) dans un contexte de soins palliatifs et de fin de vie. La TAP est la combinaison de la prise de psilocybine avec des interventions de psychothérapies avant, pendant et après le «trip» provoqué par la substance.
« La détresse existentielle que vivent certaines personnes atteintes de maladies graves ou incurables est difficilement traitable avec les interventions pharmacologiques existantes, mais des études démontrent des résultats prometteurs de la TAP pour ces personnes », a-t-il fait remarquer.
Les résultats des travaux du groupe se traduiront par des recommandations qui seront présentées aux décideurs afin d’établir les balises du recours à la psilocybine à des fins thérapeutiques qui tiendront compte des perceptions du public et des professionnels de la santé, de l’autonomie des patients et du contexte médico-légal québécois.
Pour de plus amples informations sur l'étude, on peut visiter le site Web à p3a.ca.
Écoutez l'intégrale de l'entrevue vidéo avec François Provost.
François Provost fera partie d'une groupe de recherche portant sur l'acception sociale de l'utilisation de la psilocybine dans un contexte de soins palliatifs et de fin de vie.
François Provost fera partie d'une groupe de recherche portant sur l'acception sociale de l'utilisation de la psilocybine dans un contexte de soins palliatifs et de fin de vie.
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