Entrevue vidéo
Claude Morin : une décennie de dévouement à la tête de la Ville de Saint-Georges
Après dix années marquées par le dévouement et l’engagement en tant que maire de Saint-Georges, Claude Morin revient sur sa carrière politique, alors qu’il prépare actuellement son départ.
De ses débuts dans les forces armées canadiennes à son rôle actuel, il partage avec EnBeauce.com les moments marquants de son parcours.
Claude Morin a d’abord fait ses armes dans les forces armées canadiennes avant de se lancer en politique. « Quand j’ai quitté les forces armées canadiennes, je me suis dit que j’allais tenter de faire de la politique. J’ai finalement été d’abord élu à l’Action démocratique du Québec pendant 18 mois. Ma carrière au niveau provincial s’est arrêtée là, puis on m’a approché pour que je vienne au niveau municipal. »
Finalement, son parcours l’a amené jusqu’aux portes de la Ville de Saint-Georges, où il restera plus de dix ans. « Le côté municipal, c’est un autre monde, on est plus proche du citoyen. Comme à l’armée, j’ai toujours été proche de mes soldats, je pense que le municipal était plus fait pour moi. J’aimais être sur le terrain et me salir les mains. »
Une décennie divisée en trois phases
Durant ces dix ans à la tête de la Ville, Claude Morin aura fait face à plusieurs défis. Ce dernier divise ses dix années en tant que maire en trois phases distinctes : l’apprentissage, la gestion de la pandémie et la transition vers son départ.
« D’abord, c’est l’apprentissage. On arrive et on pense que ça se fait tout seul, mais c’est faux. Il y a de l’administration et des réglementations de toutes sortes. Pour nous, cette phase a duré environ deux ans. Après ça, on est tombé dans la pandémie. Je peux vous dire que je n’ai pas cessé d’être sur le terrain. Je voulais être proche des citoyens car ils en avaient besoin. La troisième et dernière phase, c’est celle de la transition pour quitter. On sait déjà qui va me remplacer à l’intérieur du conseil et je veux lui préparer le terrain, avec le moins de trouble possible en réglant les affaires qui prennent du temps. »
Qui dit politique municipale dit aussi politique provinciale et fédérale. Durant son parcours, le maire Morin aura travaillé avec trois députés, messieurs Dutil, Busque et Poulin. « Deux, selon moi, étaient des politiciens, car on se rencontrait régulièrement pour parler politique. Avec monsieur Poulin, c’est un peu différent. Comme je le dis toujours, moi j’aime pas les Kodaks, je préfère le Cognac et c’est différent. Malgré tout, il fait avancer des dossiers pour certaines municipalités. Nous, on n’a pas été chanceux, mais on continue de travailler. J’aurais juste aimé que ça soit plus politique », a-t-il expliqué.
L’une des clés du succès de Claude Morin aura été, toujours selon lui, la stabilité et la cohésion de son équipe. « De mon côté, j’estime aussi avoir été chanceux car j’ai gardé la même équipe depuis le début, même avec quelques petits changements, ils me connaissent, on se connaît et on travaille très bien ensemble. On a une équipe très soudée et je suis bien content de travailler avec eux. »
Un avenir plus calme et en famille
À la question des moments qui ont marqué ses mandats, Claude Morin se remémore, avec émotion, le tragique accident de la 118e rue sur le boulevard Lacroix. Un moment difficile auquel il a dû faire face dès son premier mandat.
« Une jeune femme s’était fait tuer dans un accident avec un camion. On avait vraiment mis de la pression sur le gouvernement en disant qu’il allait arriver quelque chose. Finalement, six mois après l’accident, le gouvernement avait trouvé des fonds et les travaux étaient faits. C’est vraiment malheureux. Le reste, c’est que du positif. »
Si Claude Morin prévoit de quitter son poste dans un an et demi, c’est avant tout pour se consacrer davantage à sa famille. « Oui je quitte, mais j’en mange encore et je suis présent. Seulement, là, il faut que j’en redonne à ma famille. J’ai fait 32 ans d’armée, deux ans à l’Assemblée nationale et ça va faire 12 ans au conseil municipal, puis j’étais pas souvent à la maison. Je voudrais juste passer plus de temps avec eux », a-t-il conclu.
Écoutez l’entrevue complète avec le maire de Saint-Georges, Claude Morin, dans la vidéo ci-dessus.
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