Alcool au volant : une première arrestation dans le cadre de l'opération VACCIN

La Sûreté du Québec (SQ) de la MRC des Etchemins a procédé à l’arrestation d’un jeune homme hier soir lors d’un barrage routier pour contrer la conduite avec les facultés affaiblies.
Aux alentours de 20 h 15, le conducteur s’est présenté à l’intersection de la 8e Rue et de la 25e Avenue à Saint-Prosper, là où avait lieu l’intervention policière. Ayant suffisamment de soupçons quant à la consommation d’alcool de l’individu, l’agent en place lui a fait passer un test de dépistage qu’il a échoué. Il a alors été mis en état d’arrestation et amené au poste de la SQ de Lac-Etchemin où un second test a été effectué afin de déterminer son taux d’alcool.
Au moins une cinquantaine de véhicules ont ainsi été vérifiés. Les quelques automobilistes interrogés se sont tous dit en faveur de telles mesures des différents corps policiers de la province. « C’est très important de faire tout ce qui est possible pour contrer l’alcool au volant », mentionne une femme questionnée à ce sujet.
Cette première intervention depuis le déclenchement de l’opération VACCIN (voir le texte ici) se voulait davantage préventive à l’approche des partys de bureau et du temps des fêtes. Cependant, l’objectif demeure clair. « Cette opération nationale vise à effectuer de manière concertée avec tous les corps de police du Québec des contrôles routiers et des interventions massives qui visent à contrer la conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue », explique le sergent Mario Thiboutot du poste de la SQ Beauce-Sartigan. Mentionnons qu’au cours de l’opération VACCIN en 2015, il y a eu en moyenne près de 21 arrestations par jour en lien avec cette infraction.
Selon des données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), 160 décès, 370 blessés graves et 1 900 blessés légers ont été causés par l’alcool au volant de 2009 à 2013, ce qui donne des proportions respectives de 35 %, 18 % et 5 %.
Bien que le nombre de barrages routiers augmente considérablement pendant VACCIN, qui se déroule du 24 novembre au 2 janvier, chaque sergent de chaque poste de la SQ doit en tenir au moins un par semaine. Étant donné qu’il y a quatre équipes de travail, cela représente donc quatre interventions par semaine pour contre l’alcool au volant.
Drogue au volant
Au cours des dernières années, des policiers ont été formés afin de déterminer si un conducteur circule avec les facultés affaiblies par la drogue. Lorsqu'un agent sur le terrain a des motifs raisonnables de croire que la personne derrière le volant a consommé une substance qui altère sa capacité de conduire, que ce soit une drogue ou des médicaments, il contacte l'un de ces agents spécialement formés qui seront en mesure de déterminer si l'individu est bel et bien sous l'effet d'une quelconque substance. Ces contrevenants subiront les mêmes conséquences qu'en matière d'alcool au volant.
6 commentaires
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r jours entrain de parler ou texter ..alors les policiers ne font pas grand chose contre ca .