Violence gratuite envers un animal de la faune dans le secteur de Sainte-Marie
Tout récemment, des jeunes maltraitant à mort un porc-épic dans le secteur de Sainte-Marie ont jugé juste de présenter leur exploit sur les réseaux sociaux. (*Attention, certaines images dans le reportage vidéo pourraient ne pas convenir à tous les publics.)
Selon les informations obtenues, il s’agirait d’une vengeance pour une histoire de bris dans une érablière et que le chien d’un des assaillants aurait été blessé par un porc-épic il y a quelque temps. Les jeunes, possiblement accompagnés d’un adulte, auraient alors présumé que l’animal qu’ils avaient devant eux pouvait être le coupable.
Craignant de se faire lancer des aiguilles par le porc-épic, ceux-ci ont utilisé des perches et outils pour tuer l’animal. Une fois la bête morte, ils auraient pris quelques clichés de celle-ci puis l'auraient pendue. L’exploit a par la suite été vanté sur Internet.
Une personne qui a alors jugé que cet acte devait être dénoncé a aussitôt pris quelques captures d’écran sur Facebook et les a expédiées aux dirigeants du Zoo Miller à Frampton. « Il y a une tendance qui se crée ces temps-ci. Les gens passent ce type d’information au Zoo Miller, mais ce n’est pas la bonne chose à faire puisque ceux-ci sont impuissants devant ces situations […] il est préférable que les gens communiquent plutôt avec le Service de protection de la faune de leur région », souligne le sergent Éric Champagne, agent de Protection de la faune au bureau de Beauceville.
Des conséquences ?
Quoique ce geste gratuit puisse être considéré par certains comme « un trip de jeunes », il peut s’avérer lourd de conséquences. En effet, les contrevenants pourraient se retrouver devant les tribunaux si plainte il y a au Service de police puisque la cruauté envers les animaux figure au Code criminel.
Présentement, les Agents de la faune ont le seul pouvoir d’attribuer aux mineurs une amende de 100 $ pour avoir chassé un animal dont la réglementation ne le permet pas. L’adulte qui accompagnait les jeunes pourrait quant à lui se voir remettre un constat d’au moins 500 $.
Que faire si vous êtes témoins d’un acte de cruauté animale ?
Selon Guy Cliche, directeur au Service de police de Sainte-Marie, le premier réflexe est d’abord d’enregistrer si possible les preuves et de communiquer avec le Service de police qui dessert votre municipalité pour tout cas de cruauté animale. Puis, s’il s’agit d’un animal sauvage, il faut s’adresser au bureau de la Protection de la faune. Pour communiquer avec les agents de Beauceville, qui desservent tout le territoire de la Beauce, vous devez appeler au 418 774-9610 sur les heures ouvrables. Sans quoi, il est possible de dénoncer un tel type de comportement en tout temps au 1 800-463-2191.
15 commentaires
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Moi je vais interpeller la personne et c'est mon devoir de citoyen.
Les lois au Québec ne sont pas assez sévères envers les personnes qui commettent des actes de violence envers les animaux.
sa souffrance. Oui, un animal souffre comme un humain.
Aucune moral, comment vous vous comportez avec vos semblables ?
Vous faites pitié.