Un documentaire réalisé par un ancien du cégep sera présenté à l'entrecours
Par Mickael Couillerot, Journaliste
L’ancien étudiant d’Arts et lettres du Cégep Beauce-Appalaches, Hubert Caron-Guay, sera de passage au Cégep, le 18 avril à 19 h à l’Entrecours, pour présenter son documentaire Destierros.
À lire également :
- Parcs de l'Ouest : Un film des aventuriers voyageurs sera diffusé à Sainte-Marie
- Ouverture officielle du Bureau du cinéma de Chaudière-Appalaches
- Prague et la République tchèque à l’honneur au cinéma de Saint-Georges
Cette œuvre brûlante d’actualité raconte le dangereux parcours de migrants partis du Guatemala, du Honduras et du Salvador avec l’espoir de trouver refuge aux États-Unis ou au Canada. Le cinéaste a su gagner leur confiance dans un refuge du sud du Mexique pour les accompagner dans leur route vers l’espoir.
Le film est en nomination dans quatre catégories dont celle du meilleur documentaire en vue du prochain Gala Québec Cinéma. La revue 24 images le qualifie de geste de cinéma remarquable. « Un film engagé, au sens le plus noble. Un film essentiel pour comprendre la complexité de cette vie d’errance qu’assument des milliers d’hommes et de femmes ».
La revue Séquences mentionne pour sa part que Destierros est un exemple emblématique de ce que le documentaire devrait aspirer à être aujourd’hui. Elle considère qu’avec ce film, le réalisateur originaire de Saint-Georges se hisse parmi les avant-gardes du documentaire contemporain.
« À travers le trajet des migrants, j’ai tenté de retracer les barrières visibles et invisibles qu’ils affrontent. Je m’attarde aux rapports de pouvoirs qui s’exercent sur eux et entre eux. Le film s’est construit comme un interminable vertige qui prend sa source dans la confusion dans laquelle chacun est enrayé » a expliqué le réalisateur.
D’une durée de 90 minutes et se passant principalement de nuit, Destierros progresse essentiellement par la description précise des étapes du voyage à laquelle se greffent les témoignages de migrants.
Hubert Caron-Guay suit les migrants sur un chemin truffé de bandits et d’agents de loi corrompus. Il attend avec les migrants le train de marchandises dans lequel ils pourront sauter, mais doit déguerpir avec eux si les gardiens ferroviaires surgissent.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.