Des histoires d'amour des années 40 à aujourd'hui.
Dix-huit comédiens présentent les couples sous toutes leurs formes à St-Georges
Amour à distance, conception et infidélité : dix-huit comédiens de la troupe de théâtre de l'Épisode du cégep Beauce-Appalaches ont présenté hier soir, samedi le 3 mars, leur pièce intitulée « Pour faire une histoire de couple ». Des années 40 à aujourd'hui, les histoires d'amour que racontaient ces derniers au public passaient de la réalité à l'absurdité, le temps de neuf extraits.
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La pièce, mise en scène par Caroline Audet et Sébastien Hamel, a été écrite par François Archambault et Frédéric Blanchette.
« Marie, l'amour à distance », premier extrait de la soirée, raconte l'histoire de Marie et de son amoureux, soldat, à qui elle écrit des lettres d'amour régulièrement. À chaque fois que ce dernier répond à ces lettres, il a de plus en plus de blessures de guerre.
Il perd d'abord un bras, puis l'autre, se résignant ainsi à taper à la dactylo avec son menton et à ouvrir les portes avec ses pieds. Voulant à tout prix cacher ses nouveaux handicaps à sa dulcinée, il fait semblant, dans ses lettres, que tout va bien, ce qui a beaucoup fait rire les spectateurs.
C'est lorsque le couple se retrouve à la fin de la guerre que les choses se corsent. Il devient difficile pour le soldat de cacher ses deux bras manquants, même sous un très, très long manteau, laissant place à des scènes assez cocasses.
Une soirée dansante dans les années 50 et des habits fluos plus tard, le troisième extrait, « Second début », se déroule dans un restaurant. À cette occasion, Jacques, timide et maladroit, rencontre pour la première fois Sophie, visiblement peu intéressée envers son prétendant.
C'est après avoir menti à Jacques en lui disant qu'elle n'avait non pas, un, deux ou trois, mais bien cinq enfants, qu'elle réalise que ce serait plus difficile de le faire fuir qu'elle le croyait.
« D'un extrait à l'autre, vous serez témoin d'un amour incompréhensible : naïf, improbable, inconditionnel, perdu, instinctif, oublié et tranché. Un couple, c'est une paire qui est parfois impaire et souvent imparfaite ! », expliquent les metteurs en scène Caroline Audet et Sébastien Hamel à propos de cette pièce.
Au retour de l'entracte, dans un extrait intitulé « Au moment de la conception », deux parents tentent de se débarrasser de leurs enfants en essayant de convaincre leur couple d'amis de les adopter. Ceux-ci souhaitent retrouver leur vie sans enfants, une époque de laquelle ils sont particulièrement nostalgiques.
La dernière scène, « Infidélité », dépeint un couple dont le mari est infidèle depuis un an. Il rejoint sa maîtresse dans cet extrait et invente un alibi plutôt improbable et inusité à son retour à la maison, afin que sa femme ne se doute de rien. Cette dernière se rend compte bien assez vite que toutes les explications de son mari sont inventées de toutes pièces.
Somme toute, les neuf extraits présentés samedi soir, quoique quelques fois dans une absurdité assez extrême, ont fait passer un bon moment aux gens présents, qui applaudissaient et riaient de bon coeur après chacune des histoires.
Les comédiens, quant à eux, ont maîtrisé leurs textes presque sans anicroches. Lors de leur salut final, ceux-ci étaient manifestement fiers et satisfaits de leur performance.
Rappelons qu'il s'agissait de la deuxième et dernière représentation pour les comédiens à Saint-Georges hier soir, puisque ceux-ci avait déjà monté sur les planches une première fois lors du jeudi 1er mars dernier.
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