La troupe de théâtre de l'Épisode du CBA présentait hier soir sa pièce La Déprime
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de l'Épisode ont interprété plus d'une trentaine de personnages.
Treize étudiants de la troupe de théâtre de l'Épisode du Cégep-Beauce-Appalaches (CBA) ont présenté hier soir la deuxième représentation de leur pièce « La Déprime » à la Salle Alphonse-Desjardins du Cégep.
Ayant déjà présenté la pièce le jeudi 2 mars dernier, les comédiens du CBA en étaient donc à leur deuxième fois sur scène devant le public samedi soir. Quelque 200 personnes étaient présentes pour assister à la comédie qui a duré deux heures sans entracte.
La pièce dépeint une journée dans un terminus d'autobus des années 80. Les treize étudiants membres de la troupe de l'Épisode, dix filles et trois garçons, ont interprété en tout une trentaine de personnages durant la soirée. Certains avaient la tâche d'interpréter jusqu'à quatre ou cinq personnages chacun et ils ont relevé ce défi avec brio.
Parmi les personnages, on retrouvait des voyageurs de partout. De religieuses frustrées à des enfants perdus en passant par une étudiante universitaire à la timidité maladive, la clientèle typique des terminus d'autobus de Montréal y était habilement représentée.
La pièce débute par l'histoire d'un chauffeur d'autobus qui se fait injustement congédier. Il commence alors à se plaindre de ne plus pouvoir faire son trajet Montréal-Gaspé et crie haut et fort qu'il va s'ennuyer de la vallée de la Matapédia.
Plus tard, un jeune homme se marie au téléphone car il manque son autobus pour Arvida de quatre minutes. Il fait des appels à frais virés à maintes reprises dans la journée pour rassurer sa future épouse ainsi que ses beaux-parents, en plus de se résigner à prononcer ses voeux dans la cabine téléphonique de la gare, sous les regards interrogateurs des autres voyageurs.
Les péripéties s'enchaînent ensuite à une vitesse presque étourdissante. Une vieille dame perd d'abord ses souliers et enfile des palmes pour les remplacer, un couple assez loufoque s'en va célébrer ses cinq ans d'amour à Ottawa, un individu bizarre entre dans le terminus en se prenant pour Goldorak, un robot d'une série animée japonaise des années 70 et une vendeuse de lettres d'amour tente finalement de séduire l'ancien chauffeur de Montréal-Gaspé.
Aucun répit n'est accordé au public qui tente de reprendre son souffle entre des répliques plus drôles les unes que les autres. Avec leur mimiques singulières et leur humour absurde, les treize comédiens ont su provoquer des rires dans la salle du début à la fin.
Rappelons que « La Déprime » est une pièce qui a été créée en 1981. Co-écrite et jouée durant quatre ans par Denis Bouchard, Rémy Girard, Julie Vincent et Raymond Legault, elle est devenue un classique de la comédie québécoise au fil du temps.
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