« La cascade de vie » s’élève au-dessus de la rivière Chaudière à Saint-Georges
« La cascade de vie », érigée dans le secteur ouest de Saint-Georges aux abords de la piste cyclable dans le cadre de la 3e édition de l’International de la sculpture, est une réalisation de l’artiste française Sylvie Koechlin.
Réunissant la fragilité de l’eau et la dureté du granit sous une même forme, l’œuvre représente une cascade s’élevant à la verticale. « La verticalité de la cascade lui octroie des vertus énergétiques dont elle use en adoucissant imperceptiblement la rupture du relief par son passage permanent, délicat et pourtant si fort, inscrit dans la pierre qui la projette et qu’elle façonne », explique l’artiste.
Pour Sylvie Koechlin, le principal défi lors de la fabrication d’une œuvre de la sorte est de réaliser une sculpture qui a du sens dans les délais imposés par le Symposium. « C’est un peu un exploit de finir une sculpture en si peu de jours, surtout dans des matériaux aussi durs que le granit », explique-t-elle.
Comme dans tout travail nécessitant l’extraction, il y a peu de place à l’erreur. « On ne remet jamais de matière. Donc il ne faut pas se tromper. Nous n’avons pas de recul, de retour en arrière », ajoute Sylvie Koechlin. Par ailleurs, afin de créer le mouvement dans la représentation sculpturale, l’artiste a choisi de conserver la trace de l’outil utilisé, tel un coup de pinceau. « Ça doit être en mouvement, car ce n’est pas de l’eau calme. J’ai donc décidé de laisser les traces de l’outil, ce qui fait que j’ai travaillé en sens. J’ai essayé de donner du mouvement et du relief à ma cascade », précise-t-elle.
Pour en connaître davantage sur le travail de Sylvie Koechlin, suivez sa page Facebook « Sylvie Koechlin ».
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