« Escalade extrême » sur la Promenade Redmond à Saint-Georges
L’œuvre intitulée « Escalade extrême : toucher les sommets » de l’artiste Marie-Josée Leroux a été érigée sur la Promenade Redmond puis léguée à la Ville de Saint-Georges lors de l’International de sculpture 2015.
Faite en pierre Indiana et mesurant environ 14 pieds de haut, la sculpture monumentale située entre la rivière Chaudière et la piste cyclable, face au Centre sportif Lacroix-Dutil, se veut imposante. Étant une construction figurative réalisée dans le cadre de la thématique « Sport extrême, endurance suprême », elle représente deux personnages qui s’affairent à gravir les plus hauts sommets d’une structure rectangulaire.
Puisqu’une réalisation de la sorte nécessite beaucoup de temps avant d’en arriver au résultat final, Marie-Josée Leroux indique avoir travaillé sans relâche du début à la fin du Symposium de sculpture qui se tenait du 3 au 21 juin dernier. « Je me suis organisée pour être capable, à l’intérieur de trois semaines, de pouvoir réaliser la sculpture, ce qui représente un défi […] c’est un vrai marathon, voire un sport extrême », lance-t-elle à la blague. « Dans mon cas, c’est 10 h par jour à tous les jours avec la crainte de ne pas la terminer à temps », ajoute-t-elle. Notons qu’afin de relever son défi, l’artiste avait préalablement idéalisé son œuvre de façon à concentrer 95 % du travail que sur deux faces de la pierre rectangulaire.
« J’ai eu beaucoup de plaisir ici. Même si nous avons eu de la pluie, tout a bien été », précise-t-elle. D’ailleurs, celle-ci tenait à remercier la population pour l’intérêt porté envers son travail et le bon accueil des Beaucerons lors de l’International de sculpture. « Je félicite toute la communauté de Saint-Georges pour son dynamisme », souligne l’artiste.
Celle qui est également vice-présidente du conseil de la sculpture du Québec salue haut la main l’initiative de Beauce Art qui souhaite munir la Ville de Saint-Georges de 100 sculptures grâce aux nombreux Symposiums qui se tiendront dans la région sur une base annuelle d’ici 2024. « C’est une richesse incalculable pour une ville. Je félicite Paul Baillargeon, le directeur général Marcel Drouin, toute l’équipe et les bénévoles. C’est fabuleux l’énergie qu’il y a ici », conclut Marie Josée-Leroux.
3 commentaires
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Je ne suis pas seul à penser ainsi, plusieurs autres personnes rencontrées sur place ont fait la même observation.