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« Journal d’un disparu » : Un roman qui redonne le goût de vivre

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16 février 2015
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Véronique Veilleux
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Par Véronique Veilleux, Journaliste

Maxime Landry ne pouvait choisir un sujet plus sombre pour son premier roman que celui du suicide. Pourtant, Journal d’un disparu est un roman d’espoir qui redonne le goût de vivre.

Ce n’est pourtant pas un roman que Maxime Landry voulait écrire au départ. « J’ai commencé à écrire une chanson et je me suis rendu compte très vite que c’était impossible de ramener cette histoire-là à trois couplets et un refrain. Je suis allé plus loin dans le processus et ç’a donné Journal d’un disparu ».

Ce processus, dont parle Maxime, a été des plus thérapeutiques pour lui. « Ç’a été un processus assez thérapeutique parce que ça raconte l’histoire d’un homme qui s’enlève la vie. Mon père est décédé de cette manière-là ça va faire douze ans bientôt. C’est un roman qui exprime comment j’ai vécu le départ de mon père », mentionne l’auteur. « En ayant le crayon entre les mains ça m’a permis de répondre à mes questions, aux questions que j’avais à la suite de son départ et c’est ce qui m’a fait du bien. Le fait de pouvoir décider de l’histoire, décider des réponses, c’est ce qui m’a fait du bien », ajoute-t-il.

Bien que le roman ne soit pas une autobiographie, il est inspiré d’un fait vécu par l’auteur, soit le décès de son père. Tout comme dans la vie de Maxime, le père s’appelle Bertrand et est décédé le 28 août 2003. Comme le père de l’auteur, le personnage principal du roman était facteur et cuisinier. Si l’écrivain a choisi de conserver certains faits de la réalité pour les insérer dans sa fiction c’est pour immortaliser la mémoire de son père.

Dans l’épilogue de Journal d’un disparu, Maxime écrit un mot pour son père. Il lui écrit notamment : « Bertrand, il y a tant de choses que j’aurais aimé avoir le temps de te dire avant ton départ ». Ce que l’auteur aurait voulu dire à son père c’est qu’il aurait aimé qu’il soit toujours là et qu’il voit ce qui se passe. « J’ai une pensée pour lui chaque fois que j’entre en spectacle, qu’il y a des évènements qui se passent et des belles choses qui arrivent. Je pense à lui souvent », conclut Maxime.

Journal d’un disparu est le journal post-mortem que tient Bertrand à la suite de son décès volontaire. Le récit raconte l’histoire de Bertrand, un père de famille travaillant et dévoué. Facteur de profession, Bertrand sombre peu à peu dans la noirceur. N’en pouvant plus, il décide de mettre fin à ses jours. « C’est vu d’en haut », explique l’auteur. D’où il est, Bertrand a l’occasion de voir l’impact que son geste a eu sur sa famille et ses proches. Bertrand aurait-il quand même mis fin à ses jours s’il l’avait su avant?

commentairesCommentaires

3

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  • NQSG
    Nancy Quirion St-Gédéon
    temps Il y a 9 ans
    Super maxime je viens tout juste de terminer de le lire.
    En tout cas tout se que je peux te dire c'est que Bertrand (ton père)ta vraiment inspirer wow .
  • EB
    el blond
    temps Il y a 9 ans
    je vient de lire ce livre bien ordinaire cest sur cest pas un ecrivain ont sattendait a quelque chose de cru cest une histoire drôlement ecriteont ne sait pas trop ou il veux en venir il parle déjà d un autre livre bonne chance jouflou
  • B
    Blondinette
    temps Il y a 9 ans
    Maxime, je tiens à te dire que ton livre ma beaucoup fait réfléchir et que chaque personne qui pense au départ volontaire ou se sente décourager, ton livre sera d'un grand secours. Malgré ta douleur, tu as su partager ce deuil difficile. bravo et j'espère que ce ne sera pas ton dernier livre. Bravo encore et merci d'avoir partagé ce moment de ta vie. Bonne continuité! Que Bertrand, ton père, continue de veiller sur toi et ta famille
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