Batifolage conjugal au théâtre du Vieux couvent
De gauche à droite, Marc-André Bolduc, Olivier Turcotte et Sandra Grenier.
Olivier Turcotte, dans le rôle de François-Luc Larivière-Descôteaux, s'est retrouvé mainte fois dans une fâcheuse position, dans tous les sens du terme.
Le duo d'Olivier Turcotte et de Bernard Turcotte est très explosif.
Plusieurs moments innatendus viennent ponctuer le récit.
Toute la troupe.
En parlant de fâcheuse position.
La saison estivale est bel et bien entamée, et avec elle, de nombreuses pièces de théâtre d’été prennent l’affiche. Le Vieux couvent de Saint-Frédéric accueille cet été la comédie Vive la mariée, présentée les vendredis et samedis jusqu’au 4 septembre, dès 20h. Écrit par Julie Daoust et Hugo Turgeon, librement inspiré d’un texte de Stéphane St-Jean, le spectacle propose un drame conjugal plutôt inopportun, à la veille d’un mariage. Le metteur en scène Jacques Lessard a ficelé le tout dans une atmosphère propice à la rigolade.
Lucie Roberge est à la veille de son mariage avec un certain François-Luc Larivière-Descôteaux, jeune poète fringant et homme de coeur, mais surtout roux, au grand déplaisir de son futur beau-père, Roland Gendron. Ce dernier refuse catégoriquement leur union, et va utiliser tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher les célébrations. Autour de ce principal conflit œuvre Francine Gendron, conjointe de Roland, qui fait les cent pas dans la maison pour compléter les préparatifs, et la jeune Marie-Soleil Lebrun, véritable hyperactive et quelque peu excentrique, un peu trop proche de Lucie et de son mariage. Finalement, une motarde endurcie prénommée Cindy Baillargeon viendra se faufiler dans cette situation déjà assez problématique.
Dans un juste mélange d’humour burlesque et de comédie de situation, Vive la mariée évolue dans l’univers des épousailles, de cette journée que plusieurs souhaiteraient parfaite, à l’image de leur union. Sandra Grenier, qui interprète les personnages de Lucie et de Cindy, se place plutôt bien dans son rôle, alors qu’il s’agit de sa première expérience théâtrale. Le jeune poète, joué par Olivier Turcotte, est un personnage à l’image de ses cheveux, c’est-à-dire coloré. Son jeu avec Bernard Turcotte, dans la peau de Roland, est très complémentaire, et les deux acteurs forment un surprenant duo. Le jeune Marc-André Bolduc se confond miraculeusement bien dans son rôle féminin, Marie-Soleil. C’est à s’y méprendre. Nathalie Brunelle, qui passe la majorité de son temps à faire des allers et venus dans la peau de Francine, semble avoir déjà vécu une situation semblable, tant sa nervosité est palpable.
Le Vieux couvent
Il s’agit de la sixième saison théâtrale du Vieux couvent. Le producteur, Mario Boutin, rempli sa mission depuis 2005 : procurer un moment de détente et de rire dans une atmosphère champêtre et conviviale. Près de 150 spectateurs ont déjà assisté aux représentations de Vive la mariée, qui sera à l’affiche jusqu’au 4 septembre. Rappelons que la pièce est présentée tous les vendredis et samedis soir, dès 20h.
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