Le Pont Perrault: symbole d’une région
En Gaspésie, c’est le rocher Percé. À Québec, c’est le Château Frontenac. Ici, en Beauce, on pourrait dire que c’est pont Perrault.
En effet, quand on pense aux symboles qui représentent la Beauce, il est difficile de ne pas mentionner le pont couvert de Notre-Dame-des-Pins. Situé en plein cœur de la Beauce, le pont Perrault fait d’ailleurs officiellement partie du patrimoine culturel du Québec depuis 2004.
Construit en 1928 pour remplacer son prédécesseur emporté par les crues printanières, l’actuel pont couvert de Notre-Dame-des-Pins mesure 151 mètres de longueur. Il est soutenu par 4 robustes travées de béton, afin de résister aux eaux puissantes de la rivière Chaudières.
Bien que les méthodes de calcul varient, il est ordinairement admis que le pont Perrault est le plus long du Québec et le deuxième plus long du Canada. Seul le pont de Hartland, situé au Nouveau-Brunswick, est plus long.
Changement de vocation au fil du temps
Le pont Perrault a été ouvert à la circulation automobile jusqu’en 1969, après quoi il fut remplacé par un bon en béton. Néanmoins, il a continué d’être utilisé par les piétons jusqu’en 1988. À partir de cette date, le pont est barricadé et fermé à toute circulation. Il est devenu dangereux, car trop détérioré.
En 2001 nait un comité de sauvegarde du pont. Grâce aux efforts déployés par ce comité, le pont est finalement rénové en 2003, au coût de 870 000 $. Après la rénovation, le pont sera utilisé par les motoneigistes durant l’hiver.
En 2007, la piste cyclable est compétée et elle emprunte le pont Perrault. La construction en bois de 1928 vient de trouver une nouvelle vocation : permettre aux cyclistes et piétons de traverser la rivière Chaudière.
Aujourd’hui, le pont Perrault est devenu un symbole de la Beauce. Il est à la fois un vestige du passé, un monument régional et, bien sûr, un pont.
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