Un artiste de Saint-Georges exposera ses œuvres lors de la Coupe du monde de soccer au Brésil
Jonathan Fournier exposera ses œuvres lors de la Coupe du monde de soccer au Brésil
Bien qu’enfant Jonathan aimait beaucoup les arts, il a commencé à peindre lorsqu’il a fait son baccalauréat à l’Université du Québec en Outaouais.
Au fil des ans, il a remporté plusieurs prix, dont celui du Jury, en novembre 2010, pour l’exposition «Symposium Gatineau en couleurs» et le prix Coup de cœur du public pour l’exposition «Image sur toile 2010», à la Maison du citoyen à Hull.
Dans son ensemble, son œuvre abstraite s’inspire de ses origines mayas, avoue M. Fournier.
Son médium? L’acrylique. Mais aussi tout ce qui lui tombe sous la main pour façonner une texture.
Il s’appelle Jonathan Fournier. Originaire du Honduras, il a été adopté par une famille de Saint-Georges à l’âge d’un an. Sa passion pour les arts, il l’a depuis qu’il a 2 ans, alors qu’il dessinait sur les murs de la maison. Heureusement aujourd’hui, au grand plaisir de ses parents, il a troqué ses crayons de couleur pour des pinceaux et des toiles. Son talent lui permet maintenant d’exposer ses œuvres lors de la Coupe du monde de soccer 2014, au Brésil. Rien de moins!
L’exposition aura lieu du 1er juin au 15 juillet, dans le cadre de l’événement «Show de Bola», dans les villes de São Paulo et de Rio de Janeiro, explique l’artiste. «J’ai été contacté par l’ambassadrice des arts du Canada directement, affirme M. Fournier. Comme j’ai déjà été sélectionné par ce même comité pour représenter le Canada au Carrousel du Louvre à Paris, ils ont considéré ma candidature pour l’événement du Brésil par la suite», précise-t-il.
Pour ces créations, aucune exigence précise à respecter. Toutefois la restriction demeure dans le format à adopter. «J’ai carte blanche pour la création, mais je dois faire une toile hexagonale et une octogonale afin de représenter les coutures d’un ballon de soccer», explique-t-il. Jusqu’à présent, rien n’est entamé. M. Fournier attend les toiles qu’il a commandées. Il nous faudra donc attendre avant de voir le fruit de son travail.
Une femme en guise de muse
Bien qu’enfant Jonathan aimait beaucoup les arts, il a commencé à peindre lorsqu’il a fait son baccalauréat à l’Université du Québec en Outaouais. «J’ai étudié en enseignement des arts, mais aussi en animation 3D, en montage vidéo, en graphiste et en infographie, à Montréal», mentionne-t-il.
Au fil des ans, il a remporté plusieurs prix, dont celui du Jury, en novembre 2010, pour l’exposition «Symposium Gatineau en couleurs» et le prix Coup de cœur du public pour l’exposition «Image sur toile 2010», à la Maison du citoyen à Hull.
Dans son ensemble, son œuvre abstraite s’inspire de ses origines mayas, avoue M. Fournier. Son médium? L’acrylique. Mais aussi tout ce qui lui tombe sous la main pour façonner une texture. Qu’il s’agisse de pâte modelante, de tissus, de papier ou de carton : tout devient un prétexte à la création. Il termine le tout avec une touche de café pour donner la teinture brunâtre à ses toiles.
«Afin de créer, je dois d’abord être dans un état de joie, de bonheur, poursuit-il. Les choses dans ma vie doivent être au beau fixe. Ensuite, ma muse, c’est ma femme. Sans elle, j’aurais de la difficulté à trouver de l’inspiration», conclut le créateur.
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