Entrevue vidéo avec la présidente de la Corporation des thanatologues du Québec
Le rituel funéraire doit s'effectuer dans la dignité, le respect et le professionnalisme — Geneviève Veilleux
L'importance que le rituel funéraire, qui suit le décès d'une personne, s'effectue dans la dignité, le respect et le professionnalisme, est la mission incontournable de tout bon thanatologue qui se respecte.
En tout cas, c'est le mot d'ordre pour tous les membres de la Corporation des thanatologues du Québec (CTQ), explique sa nouvelle présidente, Geneviève Veilleux, dans une entrevue vidéo accordée à EnBeauce.com.
« Il y a bien des décisions qui sont prises (par la famille du défunt) à ce moment-là. Il est important que les gens soient bien informés, qu'ils soient bien guidés pour prendre les "bonnes" décisions [...] Nous avons même adopté un code de normes pour nous assurer de la qualité des services funéraires qui sont livrés », indique la dame native de Saint-Théophile, en Beauce.
Mme Veilleux, qui est directrice des Jardins Commémoratifs et Maison Funéraire Rideau, à Dollard-des-Ormeaux dans la région métropolitaine, a été élue à la tête de l'organisation, à l’issue de la 68e assemblée générale annuelle du regroupement, qui s'est tenue le mois dernier. La Corporation regroupe près de 500 membres, principalement les maisons funéraires mais aussi l'ensemble de l'écosystème du milieu (fournisseurs, partenaires, écoles de formation, etc.).
Le domaine funéraire a grandement évolué et changé au Québec. La dimension religieuse a été passablement évacuée alors que la procédure des cérémonies a vu la crémation passer au premier rang devant l'exposition des corps. Les rituels sont parfois expéditifs, se réglant en quelques heures.
Malgré tout, Geneviève Veilleux rappelle qu'il faut prendre le temps de faire son deuil. « Un rituel est quelque chose qui est fait pour rendre hommage, mais aussi, pour se faire du bien. Voir une personne décédée, même quelques minutes en privée, ça apporte vraiment une dimension importante à la guérison du deuil. Ça permet de réaliser, de comprendre ce qui se passe. »
Écoutez l'intégrale de l'entrevue vidéo avec la présidente de la CTQ, Geneviève Veilleux.
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