Appel aux idées
Des Beaucerons achètent l'avion-restaurant Le 737
Le controversé avion-restaurant Le 737, qui prenait place sur un terrain non loin de l’aéroport Jean-Lesage à Québec, pourrait atterrir en Beauce grâce à l’homme d’affaires de Saint-Côme-Linière, Alexandre Bernard qui l’a acquis avec un partenaire.
Les biens des propriétaires du 737 qui venaient de déclarer faillite avec des dettes totales de près de 3 M$ étaient en vente tout dernièrement, et c’est à ce moment que les investisseurs immobiliers beaucerons avaient fait une offre sur un lot.
Au départ, il n’était pas question d’acheter l’avion : « C’était tombé dans les mains du syndic Raymond Chabot Grant Thornton. Nous, on a acheté un lot qui est un conteneur avec des barrières de béton. Suite à des discussions, finalement on a acheté le lot au complet », explique M.Bernard par téléphone.
L’objectif avec son partenaire était d’éviter que l’avion termine ses jours à la ferraille. De plus, pour eux la pérennité du restaurant était importante considérant le concept unique et innovateur.
D’ailleurs, une annonce pour sa vente a été placée sur les réseaux sociaux et le Beauceron nous indique que « tout est possible à l’heure actuelle ». Il sent un grand engouement pour l’engin de l’air recevant déjà des propositions de terrains ou des idées provenant des gens de la région.
Lui et son partenaire vont étudier ces propositions, mais espèrent pouvoir le garder en Beauce.
Alexandre Bernard ne s'inquiète pas de la suite des choses. En effet, même s'ils ne trouvaient pas acquéreur, ils possèdent assez de terrain et il demeure très positif.
Il ajoute que "S'il y a des gens qui ont des idées, des projets il ne faut pas hésiter de foncer et nous autres on sera là pour répondre au téléphone et trouver des solutions".
Vous pouvez les contacter au 418 - 222 - 8972.
Les déboires de l’avion-restaurant Le 737
Le 737 avait ouvert ses portes à l’été 2021 à l’Ancienne-Lorette sur les terrains de l’aérogare à Québec. On y retrouvait un bar extérieur avec spectacles et des comptoirs pour vendre de la nourriture.
Selon le président de l’entreprise, s’ils ont fait faillite c’est à cause de « l’acharnement de la ville qui leur ont donné plusieurs amendes en plus de quelques citoyens qui habitaient le secteur qui se sont plaint du bruit. » De plus, ils auraient eu la visite de nombreux inspecteurs, dont le Service incendie de la Ville de Québec, le MAPAQ et la Régie des alcools, des courses et des jeux durant tout l’été.
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