Plus d’une cinquantaine d’agriculteurs et partenaires du milieu ont manifesté, vendredi matin, dans les rues de la Ville de Saint-Georges afin de dénoncer l'adoption prochaine de certaines mesures qui feront mal aux agriculteurs. En plus des compressions de 80 M$ au programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles en novembre 2009, la modification de la méthode de calcul des compensations que souhaite imposer le gouvernement se traduira par une compression additionnelle de 80 M$. C’est sans compter les nouvelles orientations du futur livre vert qui modifieront la structure de mise en marché et l’accréditation syndicale unique. Richard Poulin a assisté à cette manifestation et a préparé le reportage suivant dans lequel les producteurs de la région ont fait sentir leur ras-le-bol relativement à ce dérapage du ministère de l’Agriculture.
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UGÉD
Un gars écoeuré des entendre se plaindre ....
Il y a 14 ans
J'aimerais que l'on fasse la moyenne du prix des véhicules qui se sont promenés à St-Georges aujourd'hui et vous verriez que l'on n'a plus les pauvres cultivateurs d'autrefois.
La majortié ne paie pas un traître sous d'impôt et se promène avec des camionnettes de 55,000$ et plus avec dépense de gazoline qui passe dans les dépenses de la ferme.
Pendant ce temps, on coupe des postes en santé et en éducation et il ne faut pas toucher à la surproduction de porcs; c'est qui maintenant les vrais fonctionnaires avec des revenus assurés ?
je comprend les agriculteurs,mais je trouve ridicule de s'attaqué aux motoneigistes qui n'ont rien a voir dans cela et aussi vous faites mal au commerce de motoneige et 4 rous eux qui on deja du mal avec la gouvernement pour les plaques de moto tres dispendieuse.
Vous devriez vous attaqués a un autre organisme ou manifesté comme ce matin
Mais qu'est -ce qu'ils ont ces agriculteurs à prendre la population en otage quand ce n'est pas à leur goût? Quand un syndicat comme l'UPA devient trop puissant et exerce un monopole, il en devient aveugle en allant même jusqu'à causer des préjudices à l'ensemble de la population pour obtenir ce qu'il veut.
Les systèmes de mise en marché et de protection de revenus actuels ont été mis en place il y a plusieurs dizaines d'années pour répondre à des besoins d'alors et il serait temps de les reviser afin d'arrêter, ou à tout le moins mieux contrôler ces subventions déguisées.
Dans les reste du monde des affaires, plusieurs petits commercants vivotent et ont de faibles revenus et profits. Quand leurs dépenses dépassent leurs revenus, ils déclarent faillite ou ferment leurs portes et personne ne pleure pour eux ou ne leur vient à l'aide.
Alors expliquez-moi pourquoi on doit subventionner autant les producteurs non performants que ceux qui sont très à l'aise et riches? Car comme dans la vraie vie, il y a des deux catégories en agriculture. Et, parmi ces non performant la plupart sont certainement bien intentionné et travaillant.
Une entreprise en difficulté, que ce soit une ferme ou commerce de détail, ca emmène bien des drames humains mais c'est la loi implacable du libre marché qui doit prévaloir. Ce n'est pas pire pour un agriculteur.
Les agriculteurs n'ont pas besoin de nous rappeler qu'ils produisent notre nourriture, pas plus que les pompiers éteignent nos feux, que les policiers nous protègent, que les professeurs enseignent à nos enfants, que les médecins nous soignent. Nous sommes une société et nous sommes tous indispensables et redevables un envers l'autre.
J’ai lu avec intérêt les divers commentaires émis suite aux revendications des producteurs agricoles. Bien que je respecte les opinions de tous et chacun, je me permets d’apporter quelques éléments d’analyse permettant à des citoyens de l’extérieur du secteur agricole de mieux saisir les intérêts en jeu.
Dans un premier temps, il faut savoir que l’agriculture du Québec se pratique dans des conditions nordiques avec les avantages, mais surtout avec les inconvénients que cela entraîne (exemples : saison de végétation plus courte, obligation de garder les animaux dans des bâtiments en hiver, etc.). Ces conditions particulières ont comme conséquence d’augmenter les coûts de production.
Un des autres éléments à prendre en compte est celui du contexte réglementaire dans lequel évolue l’agriculture du Québec. Voici quelques exemples à ce sujet : les normes sanitaires et phytosanitaires sont beaucoup plus exigeantes pour nous au Québec. Dans la production porcine, par exemple, les producteurs du Québec ne peuvent utiliser le Carbadox (produit qui améliore les performances). Toutefois, les producteurs américains peuvent utiliser ce produit et vendre leur coupe de porc dans nos supermarchés. Autre exemple, les normes environnementales au Québec sont beaucoup plus restrictives, que ce soit au niveau de l’entreposage des lisiers ou de l’épandage.
Toutes ces exigences sont logiques et doivent être appliquées et respectées. Toutefois, celles-ci augmentent les coûts de production et, ce faisant, rendent nos produits moins concurrentiels. Comme une grande partie de l’agriculture évolue dans un contexte de libre marché, le consommateur québécois a le choix à l’épicerie entre une longe de porc du Québec ou des États-Unis. Comme le prix est roi et maître, la filière porcine québécoise doit offrir ses produits à prix compétitif et baisser ses prix en bas du coût de revient.
La question qui se pose actuellement pour plusieurs producteurs de bœufs ou de porcs en Beauce : devons-nous continuer d’opérer à perte? Jusqu’à présent, l’État québécois les a soutenus. Veut-il ou peut-il continuer à le faire? Comme collectivité québécoise, voulons-nous continuer à supporter notre secteur agricole québécois ou ferons-nous le choix, pour l’avenir, de nous approvisionner à l’extérieur du Québec et être dépendants d’autres pays pour notre alimentation? Nul doute, qu’à court terme, ces pays pourraient nous approvisionner, mais pour combien de temps? Il ne faut qu’une guerre, qu’une épidémie, qu’une catastrophe pour briser le délicat équilibre alimentaire mondial qui existe présentement.
Un gars qui travaille avec les agriculteurs depuis 36 ans et qui en est fier,
Denis Lacasse, directeur régional
Fédération de l’UPA de la Beauce
J’ai lu avec intérêt les divers commentaires émis suite aux revendications des producteurs agricoles. Bien que je respecte les opinions de tous et chacun, je me permets d’apporter quelques éléments d’analyse permettant à des citoyens de l’extérieur du secteur agricole de mieux saisir les intérêts en jeu.
Dans un premier temps, il faut savoir que l’agriculture du Québec se pratique dans des conditions nordiques avec les avantages, mais surtout avec les inconvénients que cela entraîne (exemples : saison de végétation plus courte, obligation de garder les animaux dans des bâtiments en hiver, etc.). Ces conditions particulières ont comme conséquence d’augmenter les coûts de production.
Un des autres éléments à prendre en compte est celui du contexte réglementaire dans lequel évolue l’agriculture du Québec. Voici quelques exemples à ce sujet : les normes sanitaires et phytosanitaires sont beaucoup plus exigeantes pour nous au Québec. Dans la production porcine, par exemple, les producteurs du Québec ne peuvent utiliser le Carbadox (produit qui améliore les performances). Toutefois, les producteurs américains peuvent utiliser ce produit et vendre leur coupe de porc dans nos supermarchés. Autre exemple, les normes environnementales au Québec sont beaucoup plus restrictives, que ce soit au niveau de l’entreposage des lisiers ou de l’épandage.
Toutes ces exigences sont logiques et doivent être appliquées et respectées. Toutefois, celles-ci augmentent les coûts de production et, ce faisant, rendent nos produits moins concurrentiels. Comme une grande partie de l’agriculture évolue dans un contexte de libre marché, le consommateur québécois a le choix à l’épicerie entre une longe de porc du Québec ou des États-Unis. Comme le prix est roi et maître, la filière porcine québécoise doit offrir ses produits à prix compétitif et baisser ses prix en bas du coût de revient.
La question qui se pose actuellement pour plusieurs producteurs de bœufs ou de porcs en Beauce : devons-nous continuer d’opérer à perte? Jusqu’à présent, l’État québécois les a soutenus. Veut-il ou peut-il continuer à le faire? Comme collectivité québécoise, voulons-nous continuer à supporter notre secteur agricole québécois ou ferons-nous le choix, pour l’avenir, de nous approvisionner à l’extérieur du Québec et être dépendants d’autres pays pour notre alimentation? Nul doute, qu’à court terme, ces pays pourraient nous approvisionner, mais pour combien de temps? Il ne faut qu’une guerre, qu’une épidémie, qu’une catastrophe pour briser le délicat équilibre alimentaire mondial qui existe présentement.
Un gars qui travaille avec les agriculteurs depuis 36 ans et qui en est fier,
Denis Lacasse, directeur régional
Fédération de l’UPA de la Beauce
Mais qu'est -ce qu'ils ont ces agriculteurs à prendre la population en otage quand ce n'est pas à leur goût? Quand un syndicat comme l'UPA devient trop puissant et exerce un monopole, il en devient aveugle en allant même jusqu'à causer des préjudices à l'ensemble de la population pour obtenir ce qu'il veut.
Les systèmes de mise en marché et de protection de revenus actuels ont été mis en place il y a plusieurs dizaines d'années pour répondre à des besoins d'alors et il serait temps de les reviser afin d'arrêter, ou à tout le moins mieux contrôler ces subventions déguisées.
Dans les reste du monde des affaires, plusieurs petits commercants vivotent et ont de faibles revenus et profits. Quand leurs dépenses dépassent leurs revenus, ils déclarent faillite ou ferment leurs portes et personne ne pleure pour eux ou ne leur vient à l'aide.
Alors expliquez-moi pourquoi on doit subventionner autant les producteurs non performants que ceux qui sont très à l'aise et riches? Car comme dans la vraie vie, il y a des deux catégories en agriculture. Et, parmi ces non performant la plupart sont certainement bien intentionné et travaillant.
Une entreprise en difficulté, que ce soit une ferme ou commerce de détail, ca emmène bien des drames humains mais c'est la loi implacable du libre marché qui doit prévaloir. Ce n'est pas pire pour un agriculteur.
Les agriculteurs n'ont pas besoin de nous rappeler qu'ils produisent notre nourriture, pas plus que les pompiers éteignent nos feux, que les policiers nous protègent, que les professeurs enseignent à nos enfants, que les médecins nous soignent. Nous sommes une société et nous sommes tous indispensables et redevables un envers l'autre.
je comprend les agriculteurs,mais je trouve ridicule de s'attaqué aux motoneigistes qui n'ont rien a voir dans cela et aussi vous faites mal au commerce de motoneige et 4 rous eux qui on deja du mal avec la gouvernement pour les plaques de moto tres dispendieuse.
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- Salles de cinéma
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- Stations-service
- Stations de ski.
Fermé
- Épiceries à grande surface
- Succursales de la SAQ
- ...
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