Le patineur artistique Édouard Tremblay vise les Jeux olympiques de 2022
Le patineur artistique de Saint-Côme, Édouard Tremblay vise une participation aux Jeux olympiques (JO) de 2022 qui auront lieu à Beijing, en Chine.
Afin de réaliser son rêve, le Beauceron, qui en est à sa première année au niveau Junior, devra confirmer sa place au sein de l’équipe québécoise lors du Championnat provincial. La compétition s’annonce féroce. « L’an dernier, trois Québécois ont terminé parmi les cinq premiers sur la scène nationale », mentionne le père du sportif, Claude Tremblay. Cependant, je crois qu’il a le talent et le potentiel nécessaires pour représenter le Québec au Championnat canadien et terminer dans le top cinq. » De son côté, Édouard s’est fixé un objectif plus ambitieux. « Je veux faire partie des trois premiers au Canada », affirme-t-il.
Pour se faire, il se rendra bientôt à Détroit afin de suivre un entraînement intensif avec sa partenaire, l’Ontarienne Moriah Chiang. Le duo patine ensemble depuis février dernier. « Nous monterons un nouveau programme que nous présenterons tout au long de la saison dans lequel nous incorporerons des mouvements de danse hip hop », ajoute Édouard. Moriah et lui devaient choisir entre le hip hop et le swing. « Nous voulions faire nous démarquer des autres. C’est pour cela que nous avons choisi ce type de danse », explique celui qui admire le couple américain formé de Charlie White et Meryl Davis.
Les prochaines années seront déterminantes quant à son cheminement vers les Olympiques de Beijing. « Je vais tenter d’acquérir le plus d’expérience possible pour me rendre en Chine. En 2018, ce sera ma première année d’admissibilité pour participer aux Jeux, j’ai donc peu de chance de me qualifier. Mais, je crois fermement que je peux faire partie de la délégation canadienne pour les JO suivants », dit le jeune homme avec conviction.
Une progression constante
Édouard a appris à patiner à l’âge de trois ans. Il adorait également la danse. Vers dix ans, il voit son premier spectacle de patinage artistique au point où il demande à ses parents de l’inscrire à ce sport.
Dès ces premiers coups de patin, l’athlète se démarque des autres par son aisance sur la patinoire. Ses entraîneurs prennent alors la décision de lui faire sauter deux catégories.
Depuis, ce temps, il n’a cessé de s’améliorer malgré la perte de sa partenaire en 2015. Cela est dû entre autres à une discipline de fer. « Le matin, je vais au Cégep suivre mes cours. L’après-midi est consacré à mon entraînement tant sur glace qu’en gymnase. Aussi, je suis des cours de danse et de théâtre. Puis, la fin de semaine est consacrée aux devoirs et à mes études. Je me dois de bien gérer mon temps pour réussir tant sur la glace qu’en classes », conclut Édouard Tremblay.
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