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Le georgien a arbitré dans cinq parties universitaires

Alexandre Boily, enseignant la semaine et arbitre de football la fin de semaine

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27 octobre 2019
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Alexandre Boily de Saint-Georges est connu par les élèves de la Polyvalente Saint-François comme enseignant de français, mais ce qui le rend un peu plus spécial est son autre profession, arbitre de football.

L’homme de 26 ans est l’un des plus jeunes arbitres de l’Association provinciale des arbitres de football du Québec (APAFQ) qui évolue au niveau universitaire. En Beauce, on compte un total de huit arbitres, alors que dans la grande région de Québec c’est un total de 300.

« Je sais qu’il y en a un autre de 27 ans à Québec. On est peut-être 3 ou 4 qui sont proches de la trentaine. Après ça, c’est sûr que l’âge peut monter entre 40 et 55 ans », ajoute-t-il.

Trois BOL D'OR 

Alexandre Boily a déjà été joueur de football lorsqu’il était au secondaire à la Polyvalente Saint-François à Beauceville, mais au Cégep il s’est tourné vers le basketball avec les Condors.

« Pendant ce temps-là, j’ai commencé à arbitrer parce qu’il manquait de gens dans la région. Au début, c’était plutôt un petit travail étudiant et finalement je me suis dit que je pourrai être sérieux là-dedans », dit-il pour expliquer ce qui l’a poussé à faire le saut.

Désirant gravir les échelons, l’enseignant s’est fait aider par plusieurs officiels dont Gaëtan Lapierre et Maxime Poulin qui œuvrent en Beauce. Sous leurs conseils, il est allé se faire connaître à Québec qui lui a permis durant trois ans d’être sélectionné pour Le BOL D’OR :

« Mon premier était la finale collégiale Division 2. Il y a deux ans, j’ai fait celui de la Division 1 et l’année suivante j’ai été sélectionné en tant qu’arbitre en chef pour le juvénile AAA », mentionne-t-il.

Une partie qui a tout changé

On lui avait mentionné que si le jeune arbitre voulait continuer à monter dans la « hiérarchie », il devait tenter de se faire connaître à Montréal. Pour ce faire, Alexandre a participé à des parties au niveau provincial avec des officiels de Montréal. Le hasard a voulu que lors d’un match au Cégep de Sherbrooke, un arbitre de niveau universitaire était présent pour voir son fils jouer. Par le fait même, il a observé le jeune Boily et l’a finalement recommandé à Montréal. Tout a déboulé à partir de ce jour :

« Cette année, j’ai été invité à la clinique des arbitres universitaires. On m’a dit que j’allais avoir quelques matchs, finalement cette année j’en ai fait cinq. Habituellement, quand on a cinq parties dans une saison c’est quelque chose de bien, c’est signe que la saison a bien été », dit-il avec fierté.

Arbitrer la rencontre du 22 septembre, du Rouge et Or contre McGill, est l’un des moments qu’il n’oubliera pas avec la présence de 14 000 personnes dans les gradins.

De plus, il a été en contact avec des recruteurs de la Ligue canadienne de football pour les arbitres ce qui lui a valu la participation à deux matchs intraéquipe des Alouettes de Montréal à deux reprises.

Le Football au cœur de ses activités

Alexandre Boily se dévoue à ce sport de différentes manières. Il est l’un des directeurs du C.A. de l’Association régionale des arbitres de football de la région de Québec (ARAFQ), il est évaluateur de jeunes officiels et coordonnateur du programme de football des Faucons à la Polyvalente Saint-François.

« J’ai à cœur la réussite scolaire des garçons. Le football est un sport qui est susceptible d’accrocher certains jeunes à l’école et c’est pourquoi j’y crois fermement, » exprime-t-il.

Durant la saison, le jeune officiel passe entre 5 et 8 h par semaine à bien préparer ses matchs par le : « visionnement de mes parties pour en faire une auto-évaluation, le visionnement de certains jeux et échanges avec des collègues afin d’établir des standards pour les différentes pénalités et  de dégager certaines tendances des équipes que je connais moins », énumère-t-il.

D’ailleurs, l’enseignant encourage les jeunes à devenir officiels et ils trouveront des informations à cette adresse: https://apafq.ca/fr/devenir-arbitre 

Aucune limite

Lorsqu’on lui demande ce qu’il envisage dans l’avenir, Alexandre Boily explique qu’il veut se rendre le plus loin de ses capacités.

« C’est sûr que je suis assez jeune. Je ne me donne pas de limites pour le moment. J’imagine que la limite, ce n’est pas moi qui vais me la donner. Je vais aller voir, je vais pousser plus haut et ensuite je vais profiter de chaque expérience que j’ai. »

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