L’humaniste et pilote de brousse Guy Gervais a lancé un message d’espoir et de vie à des centaines de jeunes et moins jeunes lors de son séjour en Beauce à la mi-mars dernier. Invité pour une seconde fois par le Club aéronautique de Beauce (CAB), le septuagénaire a fait part de ses expériences de vie nombreuses de ses 48 années d’implication humanitaire pour les plus démunis de ce monde.

L’homme de 76 ans se dit comblé de son passage. «Je revois encore la belle jeunesse de la Polyvalente et de l'École Jésus Marie qui m'ont inspiré pour donner un message de source de vie, d'espoir et d'énergie pour que chacun réussisse leur vie comme je suis heureux de ma petite vie de 76 ans...», a-t-il confié aux membres du CAB. Il a rencontré les groupes d’étudiants de la région, des aînés, ainsi que les jeunes de l’Escadron 890 des Cadets de l’air de l’Aviation royale du Canada.

Un témoignage de vie
M. Gervais a livré un témoignage de sa vie tumultueuse à quelques curieux le 13 mars dernier à l’Auditorium de Polyvalente Saint-Georges. Pendant 90 minutes, il a raconté ses périples humanitaires et de ses 26 000 heures sans incident grave.

Il se considère d’abord chanceux d’avoir eu une éducation de qualité grâce aux Pères Montfortain. Grâce à sa formation pilote qu’il obtient en mars 1959, il s’est donné comme mission de soulager la misère des hommes dans les pays pauvres et en voie de développement.

Originaire de St-Hugues de Johnson,  Guy Gervais aura investi 48 ans de sa vie comme pilote de brousse et humaniste. Il a apporté de l’aide humanitaire dans les pays en voie de développement et dans les régions éloignées. Il a entre autres survolé la Papouasie, Pérou, le Guatemala, le Honduras, le Surinam et la République démocratique du Congo.

C’est d’ailleurs grâce à ses missions humanitaires qu’il a rencontré la femme de sa vie. En 1968, il rencontre Ruth Luna, une infirmière péruvienne dont il tombe follement amoureux. Il a délaissé la prêtrise pour l’épouser en 1973. Ils ont travaillé ensemble, notamment au Congo avec l’organisme Terres sans frontière.

Il a aussi parlé de son expérience de vol avec l’océanographe, Jacques-Yves Cousteau de 1981 à 1985 sur un reportage sur le plus grand fleuve au monde l’Amazone en Amérique latine. Il en a profité pour lancer un message de préservation de notre environnement décriant notamment la coupe forestière abusive du poumon de la terre, la forêt de l’Amazonie.

Porté au petit écran
Columbia Tristar Pictures réalisera un film sur le pilote québécois et son épouse Luna. Un long métrage de 30 millions $ où il n’y aura aucune violence promet M. Gervais. Ce film sera basé sur ses deux autobiographies.