Les Richelieu donnent une importante somme Au Bercail
Chaque don est important pour la Maison d’hébergement Au Bercail qui vient en aide aux personnes défavorisées de Saint-Georges et des environs. Jeudi après-midi, le Club Richelieu et le Club Richelieu de l’érable ont donné encore une fois cette année un montant de 12 000 $. Ces fonds sont toujours importants selon le président du Conseil d’administration, Caroll Morin. « C’est un très bon montant et il sera très bien utilisé. Un grand merci au Club Richelieu puis on veut continuer encore longtemps », espère ce dernier.
Les Richelieu sont contents de pouvoir contribuer selon le président, Francis Côté. « C’est une bonne cause. Les sommes d’argent investies sont redonnées au milieu. Le Bercail est un organisme tout désigné pour cela », poursuit M. Côté.
Ces fonds provenaient des recettes accumulées lors de la Loto-Richelieu tenue à la grandeur de la province. Les fonds sont ensuite redistribués dans les clubs locaux. Pour la région de Saint-Georges, l’organisme Au Bercail bénéficie depuis 12 ans des recettes de la région puisqu’elle participe à la vente de billets pour la Loto Richelieu. « On est privilégié de recevoir des contributions du Club Richelieu », indique Jacynthe Poulin, membre du Conseil d’administration d’Au Bercail.
Sommes nécessaires
Ces sommes d’argent sont nécessaires pour que la vingtaine d’intervenants puissent offrir leur soutien à une clientèle défavorisée 365 jours par année. « Le Bercail accueille environ près de 400 personnes par année. Ce sont des personnes dans la rue, d’autres éprouvent des problèmes de drogue de séparation et de découragement. Il y a des intervenants pour les accueillir et les aider », indique le président Morin.
Disposant d’un budget de fonctionnement de plus de 400 000 $, Au Bercail doit composer avec des responsabilités grandissantes du système de santé. Même si l’organisme reçoit de l’aide ponctuelle des Richelieu et de Centraide, les subventions du gouvernement ne vont pas à la hausse déplorait M. Morin.
Pour couronner le tout, sa clientèle va aussi en augmentant remarque Jacinthe Poulin, membre au conseil d’administration. « De plus en plus de gens ont des problèmes d’alcoolisme, de toxicomanie, de santé mentale, des gens en perte d’emploi et des gens qui vivent de gros deuils ou de séparations bref, ils ont de gros problèmes », constate-t-elle.
« La clientèle est composée de beaucoup d’itinérants. Certains itinérants ne veulent pas de services, ils souhaitent obtenir seulement le gîte et le couvert. D’autres veulent s’en sortir se faire aider à la recherche d’un emploi, d’un appartement, de nourriture puis de vêtements. Nous formons nos intervenants pour être en mesure de répondre aux besoins de ces gens-là », constate Mme Poulin.
Les services offerts à ces gens ont bien évolué au cours des vingt dernières années selon le président. Aujourd’hui, des professionnels de la santé établissent pour des plans d'intervention avec les personnes. Ils sont logés, nourris et supportés dans leurs démarches. Un suivi dans la communauté est offert. Des ateliers et cours d’intégration leur sont également offerts. « Chaque personne coûte 80 $ par jour incluant tout », souligne M. Morin. La clientèle qui requiert de tous les services d’Au Bercail doit défrayer 13 $. Le comptoir régional offre aussi des vêtements gratuitement.
Haut taux de roulement
Cependant, l’organisme communautaire, Au Bercail, éprouve bien des difficultés de rétention de la main-d’œuvre. « Le taux de roulement du personnel est élevé. C’est difficile de compétitionner avec le privé et le service de santé public. On leur offre un salaire minime », indique Mme Poulin.
« Le salaire n’est pas élevé, mais nous avons du bon personnel », ajoute M. Morin.