La Table de concertation des aînés de Beauce-Sartigan a honoré pour une deuxième année consécutive quatre personnes du territoire se dévouant pour le mieux-être de la population. Les représentants de cet organisme ont présenté ses lauréats 2007 aujourd’hui à la salle des maires de la MRC Beauce-Sartigan à Saint-Georges.

Un certificat reconnaissance ainsi qu’un bouquet de fleurs a été remis à Alfreda Quirion de Saint-Gédéon, Cyprienne Morin-Morissette, Jos-Marie Marois de Saint-Éphrem et à Cécile Rancourt-Champagne de Saint-Martin. Selon la présidente de la Table, Catherine Pomerleau, ces gens ont par leur engagement citoyen, participé à l’enrichissement de la vie collective et l’amélioration directe ou indirecte de la condition des aînés.

Un homme impliqué
Âgé de 85 ans, Jos-Marie Marois a été reconnu pour ses nombreuses années d’implication soutenue dans sa communauté de Saint-Éphrem. De plus, le maire de Saint-Éphrem, Luc Lemieux, lui a remis un présent également pour souligner son apport à la collectivité et son aide au Conseil municipal. Ce dernier s’est dit très heureux de cette reconnaissance.

Conseiller municipal à chef pompier passant par marguillier, bref M. Marois a aussi siégé sur bon nombre d’organismes locaux et de la région. Il a déjà présidé l’Association bénévole des cantons aujourd’hui appelée association bénévole Sartigan. Cette organisation assure le maintien à domicile des personnes aînées, des malades chroniques, des personnes handicapées et des familles en difficulté.

Une pionnière de plusieurs mouvements
La fondatrice de la Maison Catherine de Longpré, du Club Inner Wheel et du mouvement Cesse, Cyprienne Morissette a aussi été récompensée pour ses multiples réalisations au fil des ans. « On compte plus les organisations locales au sein desquelles elle a apporté une contribution appréciable et appréciée », soulignait-on lors de la conférence.

« Je n’ai pas de mérite, je le fais parce que j’aime cela m’impliquer », soutient Mme Morissette

Une bénévole bien présente
Alfreda Quirion de Saint-Gédéon a reçu cet honneur pour son implication communautaire au sein de plusieurs résidences pour personnes âgées ou en perte d’autonomie. D’ailleurs, elle s’investit auprès du Manoir de l’Amitié, du Centre d’hébergement de Saint-Gédéon, la Maison L’Escale et la Résidence La Sérénité de Saint-Ludger.

Mme Quirion s’implique aussi dans diverses organisations d’activité liturgiques telles que la chorale paroissiale, la crèche vivante et au sein du Comité local d’éducation et de la foi qu’elle préside. Ancienne membre du comité de direction des fermières locale, elle a aussi été nommée femme de l’année en 1994 en raison de son action remarquée. On donne beaucoup de notre temps et de notre personne, mais on reçoit beaucoup… Finalement, c’est nous au bout du compte qui sort gagnant », a qualifié Mme Quirion.

Une élue fidèle au poste
En plus de son rôle de conseillère municipale et promaire à Saint-Martin, Cécile Rancourt-Champagne s’investit dans sa communauté depuis fort longtemps. Elle est membre depuis 45 ans du Cercle local des Filles d’Isabelle. Son action bénévole ira principalement aux personnes âgées malades et ceux en situation de pauvreté. Elle donne de son temps au Centre du troisième âge de Saint-Martin et s’implique également depuis 10 ans au sein de l’Association bénévole de Beauce-Sartigan. Elle est également responsable de la collecte de sang pour Héma-Québec.

En 2007, Mme Rancourt-Champagne a aussi remporté le Prix Hommage de pour la région de Chaudière-Appalaches qui reconnaissait son engagement volontaire le 8 juin dernier.

Reconnaître la contribution des aînés
Demain, le président de la Table de concertation des aînés de Chaudière-Appalaches, Maurice Boulet, déposera un mémoire lors de la consultation publique sur les aînés le 23 octobre à Saint-Georges. « En ces temps de débats publics, sur les impacts du vieillissement où bien des préjugés ont cours à l’égard des personnes aînées, nous renouvelons pour conclure, notre récent appel à la mobilisation locale. En vue de reconnaître leur apport significatif, à la vie, et au développement de nos communautés par des réflexions, des démonstrations de leur savoir-faire et des échanges entre les générations. L’exercice ne peut être que salutaire », reconnaît Mme Catherine Pomerleau.