Grève des loisirs et de la culture
Saint-Georges : après de nouvelles négociations, la grève continue
Alors que les discussions étaient au point mort depuis de nombreux mois entre le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), représentant des salariées des loisirs et de la culture, et la Ville de Saint-Georges, une nouvelle journée de négociation s'est tenue ce dimanche 16 juin.
Malgré le retour des deux partis à la table des négociations, aucune offre n'a été retenue de part et d'autre. La grève continue donc cet été à Saint-Georges.
« Le ministère du Travail avait demandé aux deux parties de revenir à la table des négociations. L'employeur est arrivé avec une nouvelle offre. Nous avons donc également proposé une contre-offre, qui a été balayée du revers de la main. L'employeur a ensuite quitté la table », a expliqué Simon Mathieu Malenfant, vice-président de la Fédération des Employés et Employées de Services Publics (FEESP), à EnBeauce.com.
« C’est vraiment décourageant de voir ce qui se passe à Saint-Georges. Des citoyens qui pâtissent à cause de l’ego démesuré d’un maire qui n’a rien à perdre, ça ne devrait jamais arriver. Pour la saine gestion des relations de travail, on repassera… », a-t-il ajouté.
Le syndicat indique pourtant avoir fait preuve de flexibilité pour travailler avec les chiffres amenés par la ville.
« Après plus de trois mois de grève, on osait espérer que cette rencontre de conciliation soit la bonne ! La ville a besoin de ses travailleuses et travailleurs pour l’été, plusieurs sites municipaux de Saint-Georges sont dans un état pitoyable ! On a vraiment travaillé sur la base de la proposition de l’employeur aujourd’hui, mais la ville ne veut rien savoir, rendu là c’est de l’orgueil mal placé et rien d’autre ! », a exprimé Mario Boissé, président du syndicat.
Une grève sans fin ?
Ce lundi 17 juin marque le début de la 16e semaine de grève pour les travailleurs des loisirs et de la culture de la Ville de Saint-Georges. Le syndicat a complété en disant qu'à ce jour, aucune autre journée de négociation était prévue.
« Le maire et son administration ont bien beau s’entêter, à la fin, ce sont eux qui perdent au
change. Ils passent pour ce qu’ils sont : de piètres administrateurs, bornés en plus ! Du côté
syndical, les membres sont supportés par le conseil central et l’ensemble de la CSN et il en sera
ainsi tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu un règlement satisfaisant », a conclu
Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN).
Pour rappel, la dernière rencontre entre les deux camps avait eu lieu fin février.
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