Entrevue vidéo
Un documentaire sur le deuil créé par deux élèves du secondaire
Thomas Thibodeau et Alysson Patry sont deux jeunes talentueux élèves de la Polyvalente Saint-François inscrits au Programme d’étude international (PEI). Malgré leur jeune âge, ils ont décidé d’aborder sous forme de documentaire un sujet tabou et sensible dans notre société : le deuil.
C’est dans le cadre de leur projet personnel et social de fin de programme que les deux amis ont mis en commun leurs forces dans le but de sensibiliser les gens sur cet enjeu. Thomas est doué avec une caméra vidéo et est un vrai passionné de réalisation. Tandis, qu’Alysson est très charismatique devant la lentille et sait poser les bonnes questions aux divers participants.
D’ailleurs, l’idée de départ provient de cette dernière qui a dû faire face à un très grand deuil et elle ose offrir son témoignage dans leur documentaire.
« On essaye de rendre le sujet un peu moins tabou et c’est aussi on ne se rend pas compte, mais il y a des gens autour de nous qui sont en train de vivre un deuil. Comme Alysson a dit c’est commun. Le but de notre documentaire c’est d’équiper les gens à aider les gens endeuillés », nous explique Thomas.
En plus de la récolte de témoignages, ils sont allés à la rencontre d’experts à Québec sur le sujet pour ajouter un plus. Les deux réalisateurs ont fait leur film en collaboration avec l’organisme Deuil-Jeunesse qui est installé dans la Capitale-Nationale.
Un grand travail
Bien que la charge de travail est déjà très importante en dernière année du secondaire, la passion a pris le dessus leur permettant de ne pas compter leurs heures trouvant le moyen de tout combiner.
Projection du documentaire
Les personnes intéressées à voir le documentaire en primeur pourront se présenter le 16 février à 19 h à la polyvalente Saint-François à Beauceville.
Les deux élèves prévoient le sortir éventuellement en ligne, mais les dates sont toujours à déterminer.
Dons volontaires
En plus de vouloir sensibiliser les gens, ils avaient le désir de faire un geste concret en offrant la possibilité aux gens de faire des dons à Deuil-Jeunesse.
« Deuil-Jeunesse est un organisme qui n’est pas subventionné par le gouvernement. Ainsi, ils se financent seuls par des campagnes de financement », ajoute Alysson.
Mentionnons que Thomas a également mis sur pied, il y a cinq mois son entreprise de production que l’on trouve sur Facebook sous le nom de Productions Sans Limite où vous pourrez voir éventuellement la diffusion de leur œuvre.
Pour en savoir plus et voir la bande-annonce du documentaire, visionnez notre entrevue.
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