Les agriculteurs d’ici sont inquiets de la renégociation de l’ALÉNA

Par Alex Drouin, Journaliste
Lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches qui se tenait hier (23 octobre) à Scott, les inquiétudes étaient nombreuses à la suite de la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).
Les délégués présents ont plaidé en faveur d’une bonification significative des programmes de gestion des risques, de la levée du moratoire sur les superficies en culture qui n’existe qu’au Québec et de la réduction du fardeau fiscale des producteurs.
« En début d’année, le gouvernement du Québec a pris une bonne décision en abandonnant sa réforme du PCTFA. Il faut maintenant se remettre au travail et trouver des solutions à long terme », a tenu à préciser le président de la Fédération, Paul Doyon.
La hausse de la valeur des terres (800 % en 20 ans) exige des changements au Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA)
L’aménagement et la protection du territoire agricole ont aussi occupé une bonne partie des discussions.
D’autres résolutions ont été adoptées par l’assemblée générale visant à :
• La réalisation d’une étude d’impact des réglementations québécoises sur la compétitivité des entreprises agricoles avec celles des autres provinces.
• La mise en place d’un programme de compensation pour les pertes réelles qui touchent les producteurs laitiers, ovins et caprins à la suite de la signature de l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Union européenne.
• La possibilité d’achat en ligne des boucles d’identification du programme Agri-Traçabilité Québec (ATQ).
La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches regroupe et représente 9175 producteurs agricoles et propriétaires de 5750 fermes sur le territoire des 10 MRC de la région administrative de la Chaudière-Appalaches.