Un artiste de la région bat le record canadien de tatouage en altitude
Par Stéphane Quintin, Journaliste
Le vendredi 30 juin dernier, à 30 000 pieds d’altitude, l’artiste Dave Z. James, résident de Saint-Benjamin, a illustré son sang-froid en battant le record canadien de tatouage dans les airs, un exploit réalisé en près de trente minutes pour venir en aide aux jeunes en difficulté.
C’est l’ancienne vedette de la télé-réalité Mathieu Baron, aujourd’hui acteur et animateur, qui s’est prêté au défi en offrant son épaule droite au propriétaire du salon de tatouage Encre Sacrée Tattoo Klub, basé à Saint-Georges. À bord d’un avion de Chrono Aviation, ayant pris son envol de Saint-Hubert, l’ex-lofteur a dû frôler les sueurs froides à une telle altitude. Il a surtout dû faire preuve d’une confiance absolue à l’égard de Dave Z. James, tenu, pendant la manipulation, de ne pas se conduire comme le Mont Tremblant, en direction duquel se dirigeait l’appareil.
Malgré quelques problèmes électriques au démarrage, accompagnés sans doute de petites angoisses passagères, la performance s’est achevée avec succès et les risques de turbulences n’ont pas empêché l’artiste de Saint-Benjamin de battre sans encombre le record canadien de tatouage en altitude, avec une aile d’ange dessinée en 25 minutes sur l’épaule droite de l’acteur d’Unité 9. À noter que le record mondial est détenu par les chanteurs Tommy Lee et Justin Bieber, qui se sont respectivement fait tatouer à 40 000 pieds dans le ciel du Nevada et au-dessus des Caraïbes.
Deuxième édition de la campagne #tousencres2, en soutien aux jeunes
L’objectif de l’événement était d’apporter un soutien aux jeunes en difficulté, confrontés aux préjugés basés sur leur apparence. Plusieurs artistes doivent se prêter au jeu à la manière de Mathieu Baron, parmi lesquels Isabelle Desjardins, P.A. Methot ou encore Vanessa Pilon. Au cours des conventions Montréal ink (21-23 juillet au théâtre Saint-James) et Ink’n’Road (11-13 août à Lévis), des portraits de ces vedettes seront mis à l’encan pour apporter une aide financière à deux organismes impliqués dans la cause, « Au trait d’union », de Québec, et « Dans la rue », de Montréal. Pour le tatoueur Dave Z. James, installé à Saint-Benjamin depuis six ans, l’idée de l’exploit était avant tout de venir mettre l’emphase sur les problématiques liées au jugement porté sur certains jeunes en fonction de leur apparence.
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