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Un partenariat fructueux entre le CSSSB et le Service de police de Saint-Georges

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9 octobre 2012
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Depuis près d’une décennie, le Service de police de Saint-Georges et le Centre de santé et services sociaux de Beauce ont développé une expertise pour venir en aide aux personnes en détresse psychologique. Cette approche concertée est d’ailleurs un modèle de collaboration reconnue au Québec.

« Cela fonctionne très bien. C’est un beau partenariat. Nos policiers sont d’ailleurs très sensibilisés aux problèmes de santé mentale, et cela paraît sur le terrain », partage Mario Thiboutot, agent responsable de la prévention et des relations communautaires au Service de police de Saint-Georges.

Ce partenariat s’est donc développé au fil des ans, et ce, avec de la patience et du respect. Le maillage était toutefois loin d’être naturel. « L’approche psychosociale et l’approche policière sont deux mondes bien différents », avoue Marielle Beaudoin, travailleuse sociale au CSSSB.

Dans le respect des protocoles de chacun et du souci de confidentialité, les deux organisations ont réussi à développer une approche concertée mettant la priorité sur la personne touchée. « Le fait de travailler en concertation, la personne gagnante est celle dans le besoin », pense Mme Beaudoin.

Une intervention ciblée
Autrefois, c’était monnaie courante, voire systématique, que les policiers utilisent leur pouvoir discrétionnaire afin d'emmener une personne contre son gré à l’hôpital. Désormais, les policiers municipaux se servent de ce pouvoir seulement si la personne est en danger (liée à sa condition physique) ou représente un danger pour soi ou son entourage. Dans, ce dernier cas, la loi stipule que la personne doit avoir été évaluée avant son transport. Dans ces circonstances, le Service de police de Saint-Georges fait désormais appel à Urgence-détresse ou à l’Accueil social du CSSSB.

En tout temps, les policiers peuvent compter sur une intervenante pour évaluer l’état de santé mental de la personne. Cette évaluation permettra d'établir si la personne nécessite des soins à l’urgence. « C’est très rare que nous devions emmener la personne à l’hôpital sans son consentement. Si nous jugeons qu’elle en a besoin, nous travaillons fort pour obtenir son consentement », explique Mme Beaudoin.

« Aujourd’hui, le but est aussi de diminuer les entrées à l’urgence », mentionne M. Thiboutot. Il évalue que plus de 80 % des interventions ne sont pas liées à un danger imminent.

Si la personne n’est pas envoyée à l’urgence, elle tout de même prise en charge par le réseau de la santé. Le soir même, elle sera confiée à un service d’hébergement temporaire ou de crise (Bercail ou Croisée des chemins) ou à des proches. Le lendemain, un suivi sera effectué avec la personne par l’équipe  du CSSSB qui prône la réinsertion sociale et le maintien des gens dans la communauté. « Nous essayons le plus possible de laisser la personne dans son milieu et de l’aider à partir de ce moment avec les gens qui sont importants pour elle », spécifie Mme Beaudoin.

Il arrive parfois que certaines personnes sollicitent davantage des services d’interventions psychosociales de la police et du CSSSB. Dans ce genre de cas, divers protocoles ont été mis en place par ces organisations afin d’aider la personne en question et ainsi éviter les interventions répétées.

Parfois, les acteurs du milieu de la santé (médecins, intervenants, ambulancier), policiers et la famille sont réunis autour d’une même table de concertation pour établir un plan d’intervention avec la personne visée par l'intervention. « Lorsque la solution vient de la personne, déjà le taux de réussite est pas mal plus élevé que si c’est nous qui décidons le genre d’interventions à sa place », indique Mme Beaudoin.

« La personne est bien encadrée et normalement cela fonctionne. Nous avons de bons résultats, et ce, depuis que nous sommes associés avec eux (le CSSSB) », conclut M. Thiboutot.

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