Fonds communautaire Aviva : Stéphanie Poulin veut réaliser un projet de ferme éducative
Une jeune beauceronne, Stéphanie Poulin, a besoin de la population pour appuyer son projet de ferme éducative soumis au concours du Fonds communautaire Aviva. Dès midi, et ce, jusqu’au 15 octobre, les gens pourront voter pour ce projet sur le site Internet du Fonds afin d’aider cette dernière a réalisé son rêve intitulé : Les sentiers équestres vers la vie : Chevaux et décrocheurs.
L’enseignante en intégration sociale au Centre d’éducation des adultes de Saint-Prosper souhaite implanter ce projet dans sa région natale puisqu’elle a piloté un dossier similaire l’an dernier à Coaticook. « La bourse Aviva m'aiderait à réaliser mon rêve. Je désire vraiment ouvrir une école où nous pourrions donner la chance aux jeunes en difficultés de retrouver la flamme en eux qui les feraient raccrocher à l'école, au travail et à la vie », mentionne Mme Poulin.
Cette compétition du Fonds communautaire Aviva se veut de susciter un impact positif dans les collectivités canadiennes, que ce soit par l’intermédiaire de projets éducatifs, de programmes pour la jeunesse, pour la protection de l'environnement, ou d’activités culturelles, en finançant des initiatives de changement locales et nationales.
Pour voter en faveur du projet de Stéphanie Poulin, cliquez sur cet hyperliens.
Un projet particulier
Les votes sont importants puisque la bourse de grands projets allant de 100 000 $ à 500 000 $ permettrait à cette dernière de bâtir les installations de sa ferme éducative. Cette écurie comprendrait des espaces pour les cours, de l’hébergement pour les participants et les installations pour le travail avec les chevaux.
Les chevaux seraient donc au service des décrocheurs dans un cadre d’apprentissage du style travail école. Stéphanie souhaite donc implanter une écurie où les participants viennent s'occuper des chevaux, qui, eux, servent de prétexte au développement de diverses habiletés du programme d'intégration sociale. La mission de celle-ci serait de lutter contre le décrochage scolaire et l'exclusion sociale des clientèles en difficultés.
Dans une journée typique, les apprenants nourriraient les animaux et feraient l’entretien des installations matin et soir. Entre-temps, il y aurait des cours d'intégration sociale du programme du ministère de l’Éducation, du Sport et des loisirs et des activités avec les chevaux. « Étant des animaux reflétant très bien l'âme humaine, les chevaux permettent aux gens en difficultés de travailler sur différents aspects socioaffectifs tels la motivation, la socialisation et le développement de la confiance et de l'estime de soi. Ils facilitent le développement de l'autocontrôle et de la gestion des émotions », commente Mme Poulin.
Elle mentionne que son projet diffère des autres en raison de la fréquentation d’une clientèle souvent laissée en plan dans notre société. La fréquentation serait gratuite pour les apprenants. « Ce sont des gens qui sont assez souvent laissés à eux-mêmes et, par le fait même, ne réussissent pas à passer outre leurs difficultés. En allant les chercher pour un tel projet, nous leur permettons de se découvrir, d'acquérir différentes compétences et de découvrir des voies professionnelles multiples qui sont à leur portée », explique cette dernière.
Pour assurer la viabilité à long terme d’un tel projet, une association avec la commission scolaire serait nécessaire, mais d’autres avenues sont également possibles. En effet, l’écurie pourrait héberger des chevaux en pensions, offrir la location des animaux, et même la possibilité de faire de l’agrotourisme.
Primée à Forces Avenir
L’an dernier, la Beauceronne, a remporté le gala Forces Avenir avec dans la catégorie : Société, communication et éducation. L’an dernier, la finissante en adaptation scolaire et sociale à l’Université de Sherbrooke, a élaboré un cours qui vise à outiller les élèves inscrits à l’éducation des adultes de faire face à la vie quotidienne. Son projet-pilote regroupait huit élèves âgés de 20 à 52 ans. Sa démarche était axée sur des activités d’expression de soi (écriture, peinture sur toile, photographie, musique, cuisine, danse, équitation thérapeutique). Ce projet a prouvé qu’en modifiant l’approche éducative, on pouvait avoir des retombées positives sur la clientèle.
Les gens peuvent aussi visionner une capsule d'une minute à ce site.
1 commentaires
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J'ai trouvé cet article en faisant des recherches pour mon fils de 21 ans qui veut finir son secondaire. Je cherche d'ailleurs une école dont j'avais les coordonnées jadis. Cette école travaillait aussi avec les chevaux. J'avais trouvé cette approche vraiment bien et je crois qu'elle conviendrait à mon fils qui selon moi est un enfant doué ou surdoué et qui a abandonné ses études parce qu'il n'a pas trouvé encore le mode d'éducation qui lui convient et qui lui donne de la motivation. Mme Poulin a telle réussi a ouvrir son école? Si oui, avez-vous ses coordonnées?
Nathalie, Montréal