Inépuisable Nashville en Beauce
Nashville en Beauce.
Le port du chapeau de cowboy est de mise.
Certains décors ont été contruits dans le village pour créer une ambiance country.
La 29e rue est fermée aux automobiles pour la durée du festival. Différents kiosques sont sur place pour offrir leurs produits à thématique country.
Le Ranche beauceron, qui se consacre à un répertoire plus francophone que le Legends Corner, situé tout juste à côté.
Le Legends Corner offre la chance aux amateurs de se produirent sur scène.
La parade était l'un des événements attendus des festivités.
Plus de 150 chevaux ont fait partie de la parade cette année.
Des chars allégoriques aux dilligences, la parade a présenté une grande variété de véhicules.
La fanfare des cadets, une nouveauté cette année.
Les premières nations étaient aussi représentées.
Les Festivités westerns de Saint-Victor avaient aussi leur char allégorique.
Les Feux Follets, la troupe de conteurs du Village des Défricheurs.
Plus de 175 personnes ont paradé à Saint-Prosper.
Le député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, un habitué du festival.
Certains avaient apporté avec eux leurs instruments de musique.
Les Daltons, surveillés de près par Lucky Luke.
Une Mini Austin largement coiffée.
Quelques centaines de personnes étaient massées dans le secteur de l'église pour assister à la parade.
Au fond, c'est la grosseur du chapeau qui compte.
Un circuit de petites voitures électriques a été installé pour les plus jeunes.
Des participants du gala amateur de musique.
Le Centre culturel était plein à craquer pour le gala amateur.
Le concert des cadets fut assez original dans son ensemble, alors que plusieurs s'attendaient à une prestation plus formelle.
Les cadets ont pigé dans divers répertoire, comme la musique folklorique.
La portion danse du spectacle des cadets.
Et pourquoi pas un joueur de trompette mexicain?
La section des cuivres.
Quoi qu'on en dise, la tire de tracteur est une compétition impressionnante.
Les concurents ajoutent généralement un moteur de voiture à l'intérieur de leur tondeuse à gazon.
Attention aux yeux! Derrière le tracteur à gazon, vous pouvez voir l'imposante structure que les petits bolides doivent tirer.
Le soir, Saint-Prosper s'illumine de toutes sortent de décoration, comme se banjo lumineux installé sur la façade de la bibliothèque.
Les citoyens de saint-Prosper ont participé énormément au festival, notamment en décorant leur maison.
Saint-Prosper a entamé du bon pied ses festivités country, avec quelques milliers de visiteurs en trois jours. Déjà, plus de 350 roulottes sont enregistrées sur le terrain, et l’on prévoit attirer encore plus de festivaliers pour la prochaine fin de semaine, qui verra passer entre autres Tommy Cash. Il ne s’agit que de la troisième édition du festival, qui connaît déjà une popularité très enviable. Des visiteurs provenant de l’Outaouais, de Montréal, de Trois-Rivière, et même de Matane se sont déplacés pour venir célébrer la chanson country pendant ces quelques jours aux saveurs de l’état du Tennessee.
Dès que l’on prend la direction de Saint-Prosper en s’engageant sur la route 275, on peut immédiatement remarquer que le village n’est plus lui-même. En bordure des routes, plusieurs maisons arborent de nombreuses décorations évoquant l’Ouest américain, et l’on peut déjà entrevoir des cavaliers sur leur monture, parader dans les rues de la municipalité. C’est d’ailleurs ce dimanche qu’avait lieu la traditionnelle parade du festival. Chaque année, les organisateurs soulignent cet événement comme l’un des plus courus.
Sur leurs chevaux, ou leurs chars allégoriques, ce sont plus de 175 participants qui profitent de l’occasion pour aller saluer la foule de leur véhicule de parade. Plusieurs organismes locaux se sont taillé une place au sein du défilé, comme le Village des Défricheurs avec ses Feux Follets à son bord, ou encore le comité organisateur des Festivités western de Saint-Victor. Même la municipalité de Sainte-Justine, qui célèbre son centenaire cette année, a aussi eu droit à son char de parade. De plus, un habitué du festival, le député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, n’a pas raté l’occasion d’aller saluer les Beaucerons du haut de sa monture.
Comme si on y était
Pour toute la durée de la fin de semaine, les rues furent littéralement bondées. L’organisateur de l’événement, Marcel Giguère, poursuit un but bien précis : donner la chance à ceux qui ne verront jamais Nashville, de s’y retrouver le plus fidèlement possible pendant sept jours. Et il faut le dire, les 400 bénévoles qui ont travaillé à l’élaboration des célébrations ont effectué un important travail de recherche pour recréer avec authenticité certains éléments de la ville américaine. Ne serait-ce que le décor du Nashville Show, qui est présenté chaque soir dès 20 h dans l’auditorium de la polyvalente des Abénaquis, est une copie quasi conforme de la scène du réputé Grand Ole Opry, reconnue pour avoir accueilli des artistes de renom comme Johnny Cash et Buck Owens.
Musique
M. Giguère rappelle qu’il s’agit d’un festival centré sur la musique country. En effet, en plus du Nashville Show, un gala de musique amateur est présenté pendant les festivités, et d’importantes bourses sont en jeu. « Certains musiciens ont fait cinq ou six heures de route pour venir jouer une chanson avec leur accordéon, puis espérer avoir la chance de remporter la cagnotte », a souligné le responsable de l’événement. Le Centre culturel était d’ailleurs bondé ce dimanche, lors du concours, qui a vu passer des artistes de tous âges, de 7 à 77 ans, vraiment.
L’un des coups de cœur du festival va sans doute aux deux saloons recréés en face de l’église, soit le Ranch beauceron et le Legends Corner. Le bar laisse certaines soirées à micro ouvert, où tous peuvent interpréter une chanson, pour peu que l’on sache chanter et jouer sur l’un des instruments fournis. En d’autres temps, des chansonniers sont sur place pour jouer les maints succès country et autres. L’endroit est rarement vide avant 3 h du matin, nous confie ce dernier.
L’attrait principal reste cependant Tommy Cash, le frère du légendaire Johnny Cash, qui présentera son spectacle à l’aréna samedi soir prochain, dès 20 h 30. M. Giguère suggère aussi personnellement la prestation de Wild Country, jeudi et vendredi soir sous le chapiteau, à 20 h 30. La messe country gospel reste aussi un incontournable, et empli l’église à chaque année. Une célébration à voir.
En vrac
En plus de toutes ces activités, le festival a aussi hébergé une compétition de tire de tracteurs à gazon modifiés. Une ligue montréalaise, qui se spécialise dans ce genre de sport, s’est déplacée avec plus de 25 concurrents, pour le plus grand plaisir des amateurs de mécanique. Indéniablement, il est impressionnant de voir ces petits véhicules utilitaires améliorés tirer une imposante structure de métal le plus loin possible.
Pour la première fois à Nashville en Beauce, la fanfare d’un des corps de cadets était aussi sur place pour accompagner la parade, puis présenter un court spectacle de musique variée. Les jeunes musiciens ont démontré leur polyvalence en abordant plusieurs styles musicaux, comme le hip-hop, la danse traditionnelle et certaines pièces du registre populaire. Les quelques mises en scène théâtrales ont ajouté une touche originale à la prestation, avec leurs chorégraphies et leurs courtes histoires.
Les plus jeunes ont aussi été divertis par la présence d’un circuit de petits véhicules électriques, leur permettant d’expérimenter la conduite pour quelques tours de piste.
À venir
Le festival prend une courte pause pour revenir en force le jeudi 5 août, notamment avec le spectacle de Wild Country. Plusieurs randonnées à dos de cheval ou en voiture sont aussi organisées, dans le but de faire découvrir les nombreux sentiers boisés de la région. Pour plus de détails sur les activités à venir, la programmation complète du festival est disponible au www.nashvilleenbeauce.com.