Saint-Georges souhaite mieux gérer sa dette de près de 50 M$
Hier, les élus municipaux de Saint-Georges ont entériné une politique de gestion de la dette. Cette politique contient des mécanismes de surveillance afin de guider les décisions des élus afin de mieux gérer cette dette qui s’élevait au 31 décembre 2012 à 49 947 365 $
Les villes de la province n’ont pas de limite légale qui régisse le niveau des emprunts. Cependant, le conseil municipal de Saint-Georges s'impose une limite de son ratio du service de la dette sur les charges à 15 %. Au 31 décembre, ce ratio était de 14,02 % du budget d’opération de plus de 44 M$ au 31 décembre dernier.
Malgré la politique, la porte n’est pas fermée pour des investissements majeurs dans la Ville. Si un programme de subventions gouvernementales donnait la possibilité à la Ville de devancer des projets d’envergure comme le complexe sportif, la limite de 15 % du service de dette sur les charges pourra être dépassée. Toutefois, pour appliquer cette règle, le programme de subvention gouvernementale doit réduire la contribution de la Ville en deçà de 50 % du coût d’un projet.
La Ville devra s’engager ensuite pour abaisser son ratio à 15 % dans les cinq années suivant cet emprunt supplémentaires.
Objectif sous la moyenne
Ladite politique se veut surtout de maintenir le ratio d’endettement total net à long terme per capita sous la moyenne des 26 cités régionales de taille semblables comme Alma et Rimouski qui sont des leaders en la matière.
En 2011, l’endettement total par capita de Saint-Georges était de 1430 $ alors que la moyenne de ses cités régionales étaient à 2111 $. Malgré une hausse considérables en 2012 de 176 $, Saint-Georges demeure sous cette moyenne avec un endettement total de 1606 $.
La charge fiscale moyenne (taxes foncières) d’un contribuable s’élevait en 2011 de 2 077 $ pour un propriétaire d’une maison de 143 552 % soit 198 $ de moins que les 26 cités régionales.
Paiement comptant
Comme plusieurs autres villes de tailles comparables, l’administration georgienne a réitéré dans cette politique qu’elle privilégiera le paiement comptant pour les investissements à court terme. Ce sera le cas a trait aux dépenses pour les équipements dont la durée de vie est limitée tel que les équipements informatiques, mobilier, véhicules et équipements de loisirs.
Mentionnons toutefois que les dépenses pour des immobilisations majeures seront généralement financées par le biais d’emprunts à long terme combinés aux fonds réservés pour des raisons d’équité intergénérationnelle.