Entrevue vidéo avec le député de Beauce-Sud
Messages haineux : une minorité qui prend de la place
Dans la dernière année, les propos haineux ont pris une très grande place dans notre société, que ce soit envers les artistes, les sportifs, les journalistes ou les politiciens.
Le député de Beauce-Sud n’est qu’un exemple parmi tant d'autres qui sont victimes de propos malveillants. Il veut rassurer que ce n’est qu’une minorité de gens qui agissent ainsi.
Le sujet ne date pas d’hier, mais en septembre, de nombreux graffitis de menaces envers la classe politique sont apparus sur le territoire faisant ressortir cette problématique. Cette minorité est très vocale donnant l’impression qu’ils sont nombreux.
C’est pourquoi Samuel Poulin ne veut pas leur accorder d’importance, mais considère qu’il est est possible de s’exprimer avec respect dans un environnement sain.
« C’est dommage, moi je suis pour la liberté d’expression, je suis pour les débats, j’aime débattre, je pense que tout ça se fait dans le respect. Depuis que j’en parle j’ai beaucoup de messages de gens qui disent de ne pas lâcher »
Tout personnage public peut en témoigner que les mots blessent et qu’il doive se forger une carapace.
Les réseaux sociaux et la pandémie
De nos jours, en seulement quelques secondes, on peut facilement se faire entendre par des milliers de gens grâce aux réseaux sociaux. La pandémie a exacerbé le phénomène des messages violents. Cela peut facilement miner la personne attaquée et rendre le travail plus difficile.
« La pandémie, c’est une première pour tout le monde. Moi je ne suis pas venu en politique pour ça. Ça fait partie des choses que l’on doit gérer. »
Finalement, M. Poulin exprime qu’on accorde trop d’importance à cette minorité et qu’il faut se concentrer sur le positif.
« Les médias sociaux, par moment, ça devient beaucoup plus gros qu’en réalité, c’est ce qu’on appelle une minorité qui est vocale », explique-t-il.
La liberté d’expression
La liberté d’expression n’égale pas : « propos haineux, menaces de toutes sortes et je t’attends chez vous à telle heure ». Il n’est pas contre la critique, au contraire.
Le député croit qu’il y a un travail à faire dans le milieu scolaire. D’ailleurs, en collaboration avec la Fédération professionnelle des journalistes à la jeunesse, ils tentent d’expliquer ce qu’est une fausse nouvelle pour éviter justement que le sujet déboule vers une pensée malveillante.
Pour en savoir plus, écoutez notre entrevue vidéo avec le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin.
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