Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Réglementation sur l’éclairage extérieur à Saint-Georges : la Chambre de commerce exige un moratoire

durée 17h44
9 mai 2013
5ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

 

La Chambre de commerce de St-Georges (CCSG) demande un moratoire à la Ville de Saint-Georges pour l’adoption d'un règlement sur l'éclairage. Selon l’organisme, le projet de règlement numéro 504-2013 pourrait avoir des conséquences financières sur la communauté d’affaires en plus de mettre en danger la sécurité des citoyens de Saint-Georges.
 

Via son bulletin, la Chambre demande à ses membres de se mobiliser et d’exiger un moratoire par écrit ou lors de l’assemblée publique de consultation le 13 mai à 19 h 30 à l’Hôtel de Ville.
 

Bien qu’elle ne s’oppose pas à la raison d’être d’un tel règlement, la Chambre conteste quelques particularités de celui-ci. La réduction de 75 % de l’éclairage extérieur des places d’affaires hors des heures d’ouverture pose notamment problème.
 

Dans un message à ses membres, la Chambre affirme que la réduction de l’éclairage augmenterait le taux de criminalité ( vandalisme, vols, graffitis, etc.). L’organisation déplore que cela crée un sentiment d’insécurité chez les travailleurs de nuit.

Dans son avis à ses membres, elle déplore que ce projet de règlement puisse avoir des impacts financiers négatifs pour les entreprises concernant les hausses d’assurances et de la mise en œuvre de système d’éclairage pour se conformer au règlement. Même avec des droits acquis, dès qu’un système devra être remplacé par souci d’économie d’énergie ou par nécessité (bris), la nouvelle norme sera applicable.

 

La Chambre avance que ce genre de réglementation diminue le pouvoir attractif des nouveaux commerces et d’industries à la Ville de Saint-Georges. Elle va même jusqu’à affirmer que l’application de cette réglementation donnerait même la sensation de « ville fantôme le soir venu ».

 

La Chambre met en garde que les impacts se feront sentir à moyens et longs termes. « Nous constatons que le projet de règlement à l’heure actuelle est vague et manque de précision. La manière de mesurer l’éclairage y est imprécise, les heures d'ouverture ne sont pas fixées et on y retrouve différentes unités de mesure, dont le Lux et le Lumens/m2. Un moratoire permettrait à tous de bien s’informer sur les impacts et la portée de ce règlement », concluait la direction de la Chambre de commerce.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 12 août 2025

Maxime Bernier propose de briser le «fédéralisme impérial» pour laisser l'autonomie aux provinces

Comme il l'avait fait en 1995, lors du référendum sur la souveraineté du Québec, le chef du Parti populaire du Canada (PPC),  Maxime Bernier, voterait encore OUI pour permettre aux «provinces de gérer efficacement leurs importantes responsabilités.» C'est du moins ce qu'il affirmé dimanche, dans son infolettre aux membres du parti, pour annoncer ...

Publié le 10 août 2025

La mémoire de René Lévesque instrumentalisée de toute part

Bien qu’il soit décédé il y a près de 38 ans, René Lévesque est encore vivant dans l’esprit des élus québécois qui n'hésitent pas à instrumentaliser sa mémoire, et ce, peu importe leur position partisane. C’est ce que démontre un essai écrit par le stagiaire de la fondation Jean-Charles-Bonenfant Clovis Brochu intitulé «René Lévesque – Formes et ...

Publié le 9 août 2025

Québec lance l'appel d'offres public en vue du transport médical héliporté

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, et la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, ont annoncé ce vendredi le lancement officiel de l'appel d'offres public visant à sélectionner un prestataire de service pour l'implantation du transport médical héliporté. « Je suis très heureux de ...

app-store-badge google-play-badge