Réactions aux mesures de confinement
COVID-19: la solution est individuelle, estime le maire Claude Morin
La solution pour casser la deuxième vague de la pandémie de la COVID-19 réside dans la responsabilisation individuelle, estime le maire de Saint-Georges, Claude Morin.
« Tant que des gens ne comprendront pas la menace et agiront comme si c'était seulement une grippe, on va continuer d'avoir des problèmes », a-t-il indiqué lors d'un entretien téléphonique avec EnBeauce.com en réaction à l'annonce d'hier soir du premier ministre, François Legault, sur les nouvelles mesures sanitaires pour contrôler la propagation du coronavirus.
À l'exception de la mise en place d’un couvre-feu, le maire Morin ne voit pas un « électrochoc » — pour reprendre l'expression utilisée par M. Legault, dans la liste des nouvelles consignes qui seront appliquées à compter du 9 janvier et pour une période d'un mois. Il espère notamment que les services policiers soient plus sévères dans l'application des règlements « en donnant des tickets, pas juste des avertissements. »
Il se réjouit toutefois qu'au « royaume des PME », le secteur manufacturier pourra quand même continuer d'opérer ses usines.
Sur ce dernier aspect, la directrice générale du Conseil économique de Beauce (CEB), Hélène Latulippe, trouve que le message gouvernemental livré hier « manque de clarté » alors qu'aucune directive précise n'a été émise autre que de dire de se limiter à la fabrication de ce qui est « essentiel. »
Quant aux commerces, notamment les restaurants, elle estime que ces derniers ne s'attendaient sûrement pas à une réouverture des salles lundi prochain et qu'en ce sens, ils étaient déjà préparés à ce qui a été annoncé.
Mme Latulippe a tenu à rappeler que son organisme continuera d'administrer le programme de soutien aux entreprises tant et aussi longtemps qu'il le faudra.
Rappelons que, dès samedi, un couvre-feu sera en vigueur. Entre 20 h et 5 h du matin, il sera interdit à quiconque de se déplacer hors de son lieu de résidence, hormis dans le cas d’exceptions justifiant le déplacement, par exemple pour bénéficier de soins de santé, pour des raisons humanitaires ou pour effectuer un travail considéré prioritaire.
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