Maxime Bernier plaide le maintien de Saint-Ludger et de Saint-Robert-Bellarmin en Beauce
Le député de Beauce et ministre d’État (Petite entreprise et Tourisme), Maxime Bernier a plaidé aujourd’hui devant le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. Le député beauceron a plaidé pour que la carte électorale demeure ainsi.
« Dans le dernier rapport de la Commission, j’ai constaté que les municipalités de Saint-Robert Bellarmin et Saint-Ludger étaient dorénavant rattachées au comté de Mégantic-L’Érable, alors même que ces municipalités n’étaient pas visées lors du premier rapport. Par conséquent, ces municipalités n’ont jamais eu l’occasion de défendre leur droit de demeurer dans le comté de Beauce lors du premier rapport, puisqu’à ce moment-là, elles faisaient toujours partie de la Beauce », a notamment mentionné le député.
Il a répété au Comité cette phrase « Beaucerons nous sommes nés, Beaucerons nous mourrons ! ». Il s’agissait de l’un des arguments pris en compte par la Commission de délimitation des circonscriptions électorales pour le Québec lors des audiences publiques du 6 septembre à Lévis.
Bien que les commissaires aient «été témoins d’expressions bien senties de citoyens convaincus du caractère inviolable de leur identité », ils n’ont pas conservé les limites actuelles du comté. « Alors que l’on demandait à la Commission de laisser intacte la Beauce actuelle, celle-ci a laissé les municipalités de Saint-Isidore, Scott, Sainte-Hénédine, Saint-Bernard, Saint-Benjamin, Saint-Prosper, Sainte-Aurélie et Saint-Zacharie. Cependant dans la nouvelle proposition, elle ampute Saint-Ludger et Saint-Robert-Bellarmin. Nous avons besoin de ces deux municipalités, je réitère ma demande au Comité, la Beauce intacte, le comté de Beauce d’aujourd’hui », a revendiqué Maxime Bernier.
Le député de Beauce apparaît sûr de retrouver les mêmes électeurs lors de la campagne électorale en 2015. Il s’agissait toutefois du dernier recours avant la dernière carte élaborée dans le cadre de ce processus.
Mentionnons que la Commission a comme mandat de redéfinir les nouvelles limites de circonscription électorale en tenant compte des chiffres de population de la province et du quotient qui résultait de la division de la province en 78 circonscriptions. Il y a actuellement 75 comtés au Québec.