Complexe sportif : La Ville ne lâchera pas le morceau
D’après le député de Beauce-Sud, Robert Dutil, la communauté devra patienter avant de voir la réalisation du projet de complexe sportif dans la Cité étudiante à Saint-Georges. Malgré le retrait de la Fondation du cœur Beauce-Etchemin, le maire de Ville de Saint-Georges, François Fecteau souhaite la concrétisation de cette infrastructure nécessaire au développement de la communauté.
Face à l’éventualité de ne pas recevoir un sou cette année du gouvernement québécois, la Fondation du cœur n’a pas eu d’autre choix d’opter vers une autre solution. Malgré le retrait de l’un de ses partenaires, la Ville tient toujours à ce complexe sportif selon le maire. « La Ville et le Cégep Beauce-Appalaches, nous sommes moins contraints par le temps que la Fondation, mais nous sommes contraints par l’argent. Dans ce cadre, Robert Dutil en avait fait un enjeu, et même une priorité lors de sa dernière campagne électorale. Il faut qu’il continue de nous appuyer de façon très forte pour réaliser notre projet le plus tôt possible », insiste le maire.
Ce projet de quelque 26 millions $ comprendrait la construction d’un complexe qui abriterait un gymnase triple, une piscine semi-olympique ainsi que des salles d’entraînement et de formation. « Pour nous, c’est un besoin urgent. Nous avons des besoins et une mise à niveau à faire de nos équipements sportifs et arts et en culture. Il faut l’appui de nos députés en place et surtout qu’ils ne lâchent pas prise. Tout ce que je demande est que Robert Dutil, qui en a fait un enjeu électoral, doit foncer dans les portes pour afin d’obtenir notre juste part », espère M. Fecteau
Peu avant la fin de la dernière année, il a d’ailleurs sensibilisé à cet effet la ministre responsable de la Chaudière-Appalaches, Agnès Maltais. « C’est un projet majeur. C’est un outil très important et pas seulement pour Ville de Saint-Georges, nous avons reçu l’appui de l’ensemble de la MRC et de la région. Cet outil va permettre à notre ville, une cité régionale, de jouer pleinement son rôle et qui a des retombées sur toute la région. Non, nous ne lâcherons pas et continuerons à pousser. Par contre, il faut obtenir notre juste part tant du gouvernement provincial que du fédéral pour réaliser nos infrastructures », conclut M. Fecteau