Claude Morin prône un regroupement de services entre Saint-Georges et des villes avoisinantes

Le maire de Saint-Georges Claude Morin souhaite s’asseoir avec ses homologues de Beauceville, Notre-Dame-des-Pins et Saint-Côme afin d’étudier les différentes possibilités de regrouper les services municipaux.
« Ça se fait partout au Québec maintenant. On voit que même entre MRC on commence à partager des services pour en arriver à une économie pour que cela coûte moins cher aux citoyens », souligne Claude Morin. Il n’est donc pas question de fusion, mais bien d’intégration de la structure des villes avoisinantes insiste ce dernier.
« Nous ne déménagerons pas personne, c’est juste la façon de gérer qui va changer », indique-t-il. À titre d’exemple, le maire évoque le cas de Lévis où des ententes semblables sont survenues entre les villes avoisinantes. « Tout le monde est heureux, car ils ont un meilleur service et à un meilleur prix », affirme M. Morin.
Le regroupement proposé par le maire de Saint-Georges inclurait l’ensemble des services aux citoyens, tant au niveau des ressources humaines que matérielles. L’objectif premier n’est pas de couper de l’emploi maintient-il, mais plutôt de réduire la facture du contribuable.
Avec les fusions forcées de Saint-Jean-de-la-Lande, d’Aubert-Gallion, de Saint-Georges-Est et de Ville Saint-Georges, un regroupement de services a inévitablement eu lieu dans la région il y a de cela 15 ans. Même s’il n’est pas question de fusion municipale dans ce que propose Claude Morin, il y a un parallèle à dresser dans le cas présent à savoir si la population serait mieux servie en regroupant les services.
Or, selon le maire, les citoyens de ces secteurs sont satisfaits des services offerts. « Même qu’aujourd’hui, je pense que Saint-Jean-de-la-Lande s’est développée parce qu’ils font partie de Saint-Georges. Ils ont accès à de meilleurs services que s’ils étaient demeurés seuls dans leur coin », affirme Claude Morin.
À long terme, la question de la fusion avec Beauceville, Notre-Dame-des-Pins et Saint-Côme pourrait revenir sur le tapis puisque la réflexion quant à l’intégration, comme le suggère le maire de Saint-Georges, concerne autant l’administration que la structure municipale même. « Il y a 114 élus dans Beauce-Sartigan pour gérer 53 000 personnes alors qu'au provincial ils sont 125 pour gérer huit millions de citoyens. Est-ce qu’il faudrait monter à 3 000 élus au provincial ou bien c’est nous qui devrions descendre le nombre d’élus? Je pense que c’est évident », conclut-il.