Les libéraux dévastés par un tsunami orange en Beauce
Lundi soir, il y avait plusieurs mines basses au local de Claude Morin situé sur la 1re Avenue de Saint-Georges. Ils étaient visiblement déçus de ce revers des libéraux en Beauce et partout au pays. « C’est une défaite catastrophique pour les libéraux », a résumé M. Morin.
Celui-ci était fort surpris l’ampleur de cette vague orange qui a déferlé à travers le pays, un vrai tsunami selon lui. Certes, il avoue qu’au lendemain de ces élections, plusieurs devront faire un examen de conscience et aller au confessionnal.
Au point de vue personnel, il dit avoir la carapace assez dure pour survivre à ces résultats. « J’ai vécu pire personnellement et personne ne m’a pointé une arme à feu sur moi », a raconté l’ex-officier des Forces armées canadiennes.
Cependant, il croit que le revers sera plus difficile à avaler chez son équipe qui a travaillé fort pendant la campagne. « Il n’y avait rien à faire pour remporter la victoire. C’était écrit dans les cieux. Il n’y a pas grand-chose à dire. Je suis déçu pour mon équipe », confie-t-il.
M. Morin se disait satisfait de sa campagne lui qui a été victime de ce tsunami orange. «Je sais c’est quoi une vague j’ai été élu sur une vague adéquiste et j’ai été défait par une vague », rappelle l’ancien député provincial de Beauce-Sud.
Il y a près d’un an, M. Morin était victime d’un infarctus. Après avoir travaillé sans relâche, et ce, pendant 37 jours de campagne, il aura toutefois prouvé que même la maladie ne l’a pas stoppé pour autant. Certes, il s’accordera du temps de répit pour pêcher à son lac afin de se changer les idées.
Après une troisième campagne électorale, M. Morin semble être prêt à tirer un trait sur sa carrière politique, mais il ne faut jamais dire jamais.
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