L’édifice Bon-Pasteur sera démoli au coût de 803 675 $
En séance du conseil qui se tenait ce lundi, les élus municipaux auront finalement tranché pour la démolition de l’édifice Bon-Pasteur situé au 300 de la 18e Rue à Saint-Georges. Au total, le coût des travaux s’élèvera à 803 675 $. Roland et Guy Vachon inc., entreprise de Thetford Mines, ont obtenu le contrat en déposant la plus basse soumission.
La décontamination puis la démolition des lieux s’amorceront au plus tard ce printemps puisque la Ville souhaite que le tout soit complété pour le début juin 2015.
Les frais de maintenance de l’édifice inoccupé s’élevaient à environ 100 000 $ annuellement. Pour 2014, cette somme se situera aux alentours de 95 000 $ selon Claude Morin, maire de Saint-Georges. Ajoutant à cela le coût final des travaux, la saga de l’édifice Bon-Pasteur aura coûté près de 900 000 $ aux contribuables cette année et un peu plus de 1,5 M$ depuis l’acquisition de la bâtisse en 2010.
Soulignons que la présence d’amiante en grande quantité aura fait gonfler considérablement la facture. En effet, en juin dernier, le maire de Saint-Georges affirmait en entrevue que la démolition de l’édifice seul coûterait entre 70 000 $ et 80 000 $.
Pas un stationnement
Pour le conseiller Serge Thomassin, il est hors de question de voir cet endroit être réduit à de simples espaces de stationnement. « C’est certain que pour toutes les années où j’occuperai mes fonctions, je vais me battre pour qu’il y ait quelque chose au point de vue culturel à cet endroit », soutient-il.
Rappelons que le maire avait évoqué lors d’un dîner à la Chambre de commerce en juin dernier que l’endroit pourrait devenir un stationnement. En entrevue ce lundi, celui-ci avait mis de côté cette option et souhaitait plutôt aller de l’avant avec un projet culturel rassembleur.
Pour l’instant, plusieurs idées sont à l’étude en vue de la réutilisation des lieux, mais rien, selon Claude Morin, n’a encore été décidé. Du côté de la Ville, on parle surtout d’une période de quatre ou cinq ans avant de définir le projet final. Bonne nouvelle pour les citoyens qui n’auront pas à payer inutilement pour un édifice désuet et inoccupé pendant que les élus en seront au stade de réflexion.
27 commentaires
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L'amiante doit être enlevée par des professionnels et requiers beaucoup d'équipements dispendieux. Il faut délimiter le lieu de travail à décontaminer et l'isoler bien étanche. Avoir un système de ventilation avec des filtres spéciaux qui assurent une pression négative. les employés doivent porter une combinaison étanche et avoir un système de respiration avec des filtres spéciaux. L'amiante est mise dans des sacs étanches et scellés. Ensuite dépendant du niveau de danger, les employés doivent avoir une salle pour se changer et doivent prendre une douche après avoir sorti du lieu. Quand une pièce est terminée, on doit tout démonter et remonter les installations pour la prochaine pièce.
Et non ce n'est pas possible de juste "mettre la pelle dedans" quand il y a de l'amiante, on parle de la santé des travailleurs, des personnes qui habitent dans le voisinage et surtout de tout les gens qui utilisent la bibliothèque, spécialement les enfants.
Je crois que 800 000$ ça vaut bien la santé des (plusieurs) centaines de personne qui pourraient être exposés à l'amiante. Si quelqu'un s'oppose à ce montant, qu'il s'occupe de tout les frais médicaux futures encourus par la négligence.
La partie des employés qui doivent se changer et tout le reste, le problème ne se poserait pas en mettant la pelle dedans. :P
Vous n'êtes pas le seul à avoir peur de l'amiante mais je me fait l'avocat du diable en pensant que peut être y'a du monde qui se font un malin plaisir à se faire de l'argent en amplifiant ses soi-disant problème d'être en sa présence très limité dans le temps et surtout ne pas avoir personne qui la touche de près.(de là l'idée de mettre la pelle dedans)
mais il se peut aussi que je sois complètement dans le champs auquel cas tant mieux. car de toute façon ça ne sera pas mon questionnement qui les fera changer d'idée.
la réglementation sur l'amiante est fédérale, ces normes sont obligatoire à suivre, ça coûte ce que ça coûte. Surtout que le couvent est attaché à la bibliothèque, on ne peut pas juste mettre la pelle dedans et créer autant de poussière. La démolition n'est pas simplement un jeu, il y a des procédures à suivre et de la planification à faire.
Peut-être qu'on ne devrait pas avoir aussi peur de l'amiante, mais ici on parle d'un édifice qui sera en fonction pendant la démolition et d'une présence forte du publique à proximité des travaux. On ne peut pas se permettre de négliger la santé d'autant de monde à cause d'un peut-être, il y a beaucoup trop de risque et personne ne veut avoir la santé d'autant de personne sur la conscience.
J'ai pas écris que c'était pas dangereux pour la santé seulement que le peu de temps que la démolition et ramassage par conteneur se ferait, le risque était peut être pas si grand que ça et que les précautions et frais prévu pourrait être évité . Pour le après, le tri se fait mais ailleurs et à moindre coût car à en croire Jeff, ça fait du taponnage de décontaminé tout ce beau monde et les déplacer et replacer à chaque changement d'étage.
un exemple: si une maison est contaminé par des moisissure, champignon etc.. Est-ce qu'on la nettoie avant? à mon idée non, on met la grosse pelle mécanique dedans et tout ce qui va avec. Donc pourquoi c'est pas pareil avec l'amiante?
ça sera pour moi mon dernier commentaire.
Bonne journée à tous.
1- Lorsque l’amiante est en place dans un mur et ne bouge plus, elle n’est pas dangereuse pour la santé.
2- L’amiante devient dangereuse lorsqu’elle est transformée en fibre et est manipulée par les travailleurs. C’est à ce moment qu’elle peut pénétrer dans les poumons et s’y attaque. L’amiante devient alors comme des petites aiguilles qui rentrent dans la membrane pulmonaire et cause des petites cicatrices.
3- Les symptômes peuvent apparaître de 10 à 30 ans après les premières manipulations. La dégradation des poumons s’effectue lentement, au fil des années.
4- Ce n’est pas nécessairement tout le monde qui travaille avec de l’amiante qui tombera malade, chaque corps est différent. Vos anecdotes de mononc qui a travaillé toute sa vie avec de l’amiante et qui en met dans son gruau ne prouvent rien.
Si le bulldozer devait rentrer direct dans l’édifice du bon pasteur, sans aucune précautions, la poussière d’amiante pourraient affecter les gens qui vivent dans le quartier environnant.
Lors des attentats du 11 septembre, plusieurs pompiers et policiers qui ont travaillé sur les ruines sont morts après quelques années, ayant inhalé une quantité trop grande de poussières contenant entre autres une grande quantité d’amiante.
Donc à tous les gérants d’estrades qui aiment s’improviser experts en amiante et en démolition alors qu’ils n’ont clairement aucunes connaissances pertinentes, je vous prierais de vous informer avant de répandre vos faussetés sur internet.
Source : je suis un professionnel dans l’industrie de la construction depuis 5 ans, et j’ai travaillé dans des projets où il a fallu décontaminer de l’amiante.
Regardez cette vidéo de Normand Delessard qui nous montre la propreté et la bonne état de ce bâtiment vacant: https://www.youtube.com/watch?v=NrUA5cTn4mI&list=UUvp7wzFwZhz0JTZjHvE8-3g
Une pétition est toujours en ligne pour la sauvegarde de l'édifice: https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ville_de_SaintGeorges_de_Beauce_Contre_la_demolition_de_ledifice_BonPasteur/share/?new
Pour les autres, ça me fait plaisir de répondre à des questions. Mais si vous avez pas envie de savoir comment ça fonctionne, ben demandez pas comment ça fonctionne...
le problème de l'amiante c'est quand tu la déplaces, pas quand elle cachée dans les murs... et une batisse en démolition n'empêche pas les policiers de faire leur travail, je ne comprend pas trop votre lien, c'est comme si selon vous, les policier ne peuvent plus effectuer leur travail si on fait des travaux de démolition. Sans oublier que le service de police est maintenant effectué par la SQ, pas une cenne de plus pour la ville ici.